L'histoire :
Jao Assam, le chevalier impérial et ami de Ania, a été emprisonné et encourt la peine de mort pour désertion. Les efforts d'Ania pour être entendue par l'impératrice restent vain et le destin de Jao paraît scellé. Mais Dark Wredd s'en mêle et fait évader le chevalier. C'est alors que l'impératrice en personne fait appel à Ania pour retrouver Jao et le ramener à elle. L'impératrice avoue à Ania que, pour des raisons politiques, elle ne peut intervenir personnellement pour sauver Jao Assam mais qu'elle fait confiance à Ania pour y parvenir, ce qui lui permettrait de sauver les apparences. Pendant ce temps, Wredd s'entretient avec Jao et, afin de convaincre le chevalier de l'assister, commence à lui raconter son histoire. Bien que Jao saisisse mieux les intentions de Wredd, il profite néanmoins d'une occasion pour appeler Ania, désormais accompagnée de troupes impériales, à son secours. Malheureusement, arrivés aux coordonnées transmises par Jao, correspondant à la planète d'origine de Wredd, les secours sont vite rejoints par les nombreux acolytes du Sith Unique. Grâce aux pouvoirs combinés de Jao et de Wredd, Ania et toute la troupe s'en sortent mais il paraît désormais évident que tout cela fait partie d'un plan élaboré par Wredd pour que Jao devienne son apprenti...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici que se concluent les aventures d'Ania Solo et de ses compagnons de route. Après 18 numéros (aux Etats-Unis), Gabriel Hardman et Corrina Bechko tirent leur révérence en nous laissant rien de moins qu'un des meilleurs comics Star Wars à ce jour. Si ce dernier volet, rassemblant les deux derniers numéros, s'avère être un des plus riches en action (l'assaut final des forces en présence, sur la planète noire, vaut son pesant de cacahuètes), on ne peut que regretter que le contenu en comics se limite, justement, à ces deux numéros soit à une soixantaine de pages. On ne peut en vouloir à Delcourt car, rappelons-le, la série Legacy a du tourner court et les auteurs boucler leur histoire plus vite que prévu dès lors que les droits d'exploitation des comics Star Wars passèrent de Dark Horse à Marvel Comics. Loin de proposer un album maigrelet, Delcourt comble le vide en proposant un ensemble d'informations sur les lieux, personnages et enjeux présents dans la série. Ce n'est pas du comics mais il serait injuste de dénigrer l'effort fait, d'autant plus que le tout est illustré par de nombreux dessins, croquis et recherches de personnages de Gabriel Hardman. Jolie conclusion pour un énorme comics qui aura mis en valeur le travail d'un couple d'artistes qui a bien compris que ce qui plaît, dans l'univers Star Wars, c'est bien plus l'humour, les personnages et les bastons que les interminables intrigues politico-commerciales trop détaillées ces dernières années par le vieux George.