L'histoire :
Alors que la République cède du terrain suite aux attaques des Mandaloriens, les Jedi ne souhaitent pas s'immiscer dans ce conflit. Pire encore : le Pacte, une organisation secrète de Jedi possédant des dons de voyance, voit en Zayne Carrick l'éventuel instigateur du retour des Siths. Ce dernier a beau se faire capturer par son maître, Lucien Draay, il réussit à s'échapper sur Taris avec son ami Gryph. Le Pacte somme alors la Jedi Celeste Morne de les débusquer, mais également de retrouver un objet mystique Sith aux pouvoirs insoupçonnés. C'est dans les bas fonds de Taris qu'elle retrouve Zayne et Gryph. Mais celle-ci est trop occupée à repousser une attaque de créatures nommées Rakghouls, qui prolifèrent à grande vitesse. Une morsure ou une griffure suffisent à contaminer et à se transformer. Celeste Morne continue à chercher l'item et voit que les Mandaloriens ont mis la main dessus. La tâche semble se compliquer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'univers Star Wars n'en finit plus de s’étoffer sous la plume des scénaristes. George Lucas en a posé les bases, et aujourd’hui, nombreux sont les auteurs à proposer des histoires sur des personnages déjà existants, d'autres en créent même de nouveaux. Avec Vector, le concept est légèrement différent, voire original : le scénariste John Jackson Miller, qui œuvre déjà sur Star Wars Legacy, propose un crossover où l'on retrouve les personnages de Luke Skywalker, Darth Vador et même Cade Skywalker (normal, puisqu'il l'a créé lui même). Le scénario de ce premier tome démarre sur les chapeaux de roues. Une organisation secrète (le Pacte), une race agressive d'aliens (les Rakghouls), un héros désinvolte (Zayne)… Tous les ingrédients sont en place pour que la suite consolide cette bonne première impression. Tout n'est cependant pas parfait : la narration est un peu chaotique par moment et l'histoire semble grandement inspirée par celle du jeu vidéo Halo et par l'univers des films d'horreur, les rakghouls proliférant comme des aliens et la contamination se faisant comme celle des zombies. Les dessins sont eux caractérisés par un trait anguleux et épais. On pourrait rapprocher le travail de Scott Hepburn de celui des frères Fillbach sur la série des CloneWars, même si l'ensemble est moins réussi. Un bon début, reste à voir ce que l'équipe de Star Wars Dark Times fera de la suite…