L'histoire :
En 2018, la guerre entre les humains et les machines de Skynet se poursuit… mais le conflit a d’ores et déjà largement tourné en faveur des terminators. Mené par John Connor, la rébellion a bien du mal à subsister, mais des noyaux durs se forment un peu partout sur la planète. Elena est le leader de la résistance à Détroit. Elle échange le maximum d'informations avec Bem Aworuwa, son homologue au Niger. La jeune femme veut mobiliser les troupes et afin d'obtenir le ralliement de nouveaux membres, elle se rend dans les égouts, où se terrent des humains rebelles. L'un d'eux, Jackson, est un vieil homme qui a du poids sur les autres. Lui se refuse à perdre d'autres personnes dans un combat perdu d'avance. Il ne veut surtout pas perdre Mary, une petite fille dont il s'occupe. Pourtant, lui qui était si inflexible, change d'avis peu de temps après. Leur refuge se fait en effet bombarder par les terminators, Mary mourant sous un éboulement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Né de l'imaginaire d'un James Cameron échaudé après le calvaire Piranha 2, Terminator est un film qui a immédiatement su s'attirer la sympathie des amateurs de science-fiction. L'été dernier (2009), le 4e épisode de la saga sortait dans les salles, au moment où sortait simultanément aux Etats-Unis une préquelle en comics, sous le nom de Terminator Salvation, aujourd’hui renommée chez nous Terminator Renaissance. Scénarisée par Dara Narachi, l'histoire est extrêmement basique et fort peu palpitante. On suit, en fait, des seconds couteaux qui n'apporteront rien aux événements futurs (dans le film en tout cas). L'auteur ne réussit pas à les rendre un tant soit peu attachant, malgré des flashbacks… inutiles. Concernant les dessins, Alan Robinson propose un trait correct la plupart du temps, mais certaines cases sont vraiment bâclées. On était en droit d'attendre un visuel aussi soigné que celui du film, ou en tout cas plus proche. Le pire revient à la colorisation qui paraît beaucoup trop large et vive pour nous laisser une impression de fin du monde. Cette préquelle n'est pas mauvaise en soit, mais elle présente très peu d'intérêt, un produit dérivé pour acharnés, en somme !