L'histoire :
Sara a longtemps mis sa vie privée en retrait, mais sa collaboration avec Patrick Gleason se passe si bien qu'elle accepte de dîner avec lui. Elle s'est faite belle et a retrouvé son convive, lorsque soudain, la vitrine du restaurant se brise. Ian Nottingham vient d'être projeté à l'intérieur et il est poursuivi par des yakuzas. Grâce à l'intervention de Sara et de Patrick, ceux-ci s'enfuient. Le rendez-vous amoureux de Sara tourne au vinaigre, puisque Ian ne cesse alors de rappeler à la jeune femme leur relation passée. Patrick ne souhaite pas tenir la chandelle et il s'en va. Sara veut comprendre pourquoi Ian est poursuivi et lui demande de se confier à elle. Il lui raconte être à la poursuite de Nogawa, le chef d'un clan redoutable de yakuzas. Au fil de la discussion, ceux-ci se rapprochent et échangent un baiser. Mais pour Sara, le temps presse. Elle confie à Ian l'adresse du vieux marchand, espérant qu'il pourra l'aider. Seulement, Ian est loin de jouer franc jeu et s'immisce durant la nuit chez le marchand...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Près d'un an après la sortie du précédent opus, la série Witchblade reprend exactement où elle avait abandonné le lecteur, c'est à dire sur en plein suspens insoutenable. Ian Notingham refait en effet irruption dans sa vie, au moment où Sara semblait prête à sortir avec un homme. Evidemment, cela n'est pas vraiment pour lui rendre service, bien au contraire. Le récit concocté par Ron Marz est efficace. Il rassemble toutes les ficelles qui ont su faire de Witchblade une série Top Cow au long cours, à savoir : humour, action, thriller, romance et fantastique. On ne s'ennuie pas à la lecture de cet album qui contient le 100e chapitre de la saga. Précisons tout de même que la série publiée chez Delcourt a, en réalité, débuté au 70e. Ce cinquième titre comporte également une dernière partie intitulée Les porteuses où de nombreux auteurs invités reviennent sur les précédents titulaires du Witchblade. Illustrant l'ensemble, le tandem Mike Choi (aux dessins) - Sonia Oback (à la colorisation) fournit une prestation correcte. Witchblade confirme avec cet opus tout son potentiel grâce, surtout, à l'une des héroïnes les plus charmantes du 9e art.