L'histoire :
En 1873, au Far West, un convoi de colons est attaqué par une horde d’indiens. Fort Larrabie n’étant qu’à cinq miles, Zeke choisit de s'y rendre pour donner l'alerte. Il est malheureusement rattrapé par un petit groupe de peaux rouges. Après avoir évité quelques flèches, le cowboy chute de son cheval. Les indiens le rejoignent et tendent leurs arcs. Brusquement, dans le ciel, une énorme machine en feu passe juste au dessus d’eux et s’écrase non loin de là. Zeke en profite pour s’éclipser et mieux suivre de loin les indiens. Les peaux rouges arrivent aux bords de ce drôle d’engin et assistent à un défilé de monstres qui en descendent. Ces extra-terrestres ne se posent aucune question et utilisent de drôles d’armes. Ils tirent à vue avant de partir dans les montagnes voisines. Zeke, quant à lui, arrive au niveau du vaisseau. Il trouve dans les décombres ce qui a l’air d’un pistolet. Mais cette arme est en réalité bien plus puissante…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les adaptations de comics pour le cinéma ont décidément le vent en poupe. Outre les récits de super héros, les spectateurs découvrent régulièrement des titres moins populaires comme Sin City ou Clones. Catapulté comme un des longs métrages de l’été 2011 au vue de son casting (Harrison Ford, Daniel Craig), de son réalisateur (Jon Favreau) et de son producteur (Steven Spielberg), Cowboys & Aliens (dont le titre est Cowboys et envahisseurs pour les pays francophones) fait partie de cette longue série d’adaptation. Scott Rosenberg, directeur de Platinium et aussi producteur du film, a en effet eu la drôle d'idée d’opposer des gardiens de vaches du far west à des êtres venus de l’espace. Il a confié la tâche à deux scénaristes : Andrew Foley (Return of the wraith) et Fred Van Lente (Marvel Zombies, Spider-Man). Si ce dernier est un auteur en vogue, on ne peut pas dire que son travail sur cette mini-série de trois chapitres soit particulièrement réussi. Même si l’idée de la confrontation est prometteuse, le récit est extrêmement poussif et les personnages sont de véritables coquilles vides, sans personnalité. Les rebondissements achèvent de classer l’histoire parmi les pires séries Z. Au niveau des dessins, les premières pages sont l’œuvre de Dennis Calero, un auteur de qualité qui n’est, hélas, présent que sur le trop court prologue. La suite est illustrée pèle-mêle par Luciano Lima et le studio Magic Eye. Le rendu est tellement laid qu'il laisse à penser à de l’amateurisme. Si les effets spéciaux peuvent peut être sauver le film, il n’en est malheureusement rien concernant ce one-shot de très faible facture. A éviter...