L'histoire :
Dans une villa près de la mer, des individus sont réunis afin de se voir confier une mission leur rapportant 50.000 dollars. Une jeune femme accompagnée d’un homme leur annonce qu’une terrible menace court sur le monde. Les présents commencent à rire, mais la jeune femme leur narre quelques éléments personnels afin de leur montrer qu’ils ne sont pas là par hasard. Tous l’écoutent alors très attentivement. L’histoire n’est parfois pas celle que l’on veut bien nous faire croire… Ainsi, qui croirait que c’est en réalité des navires chinois qui ont découvert l’Amérique ? Cette découverte est due au pouvoir d’un grand sorcier dont le nom signifie « Fils de l’enfer ». Fong, apprenti sorcier de ce dernier, devait progressivement prendre conscience que son maître était une personne beaucoup moins pure qu’elle pourrait le laisser croire. Il décidait alors, chaque veille d’embarquement, de passer la nuit avec une femme, afin de lui faire des enfants. Sept recevront ainsi sa semence…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Paru sous la nouvelle bannière Fusion Comics (Soleil et Panini), 7 Brothers est un diptyque multi culturels. L’idée de base a en effet été instillée par John Woo, réalisateur de Volte Face et d’A toute épreuve, mais aussi de sombres navets tels que Windtalkers, puis scénarisée par Garth Ennis. L’histoire en soi n’est pas très originale ; elle rappellera même le concept de la collection 7 de Delcourt : sept hommes doivent empêcher une terrible malédiction. Le scénariste américain ne nous fournit pas une « grande » histoire et se contente du minimum pour un projet de commande. Dans ce premier volet, il y a peu d’action, celle-ci paraît même brouillonne. Les dessins ne viennent pas beaucoup plus renverser cette impression. Ceux-ci sont l’œuvre de Jeevan Kang, un auteur indien célèbre pour avoir illustré Spiderman India. Son rendu est certes intéressant, mais un peu fluctuant. Notamment le début, un peu trop fouillis, donne ensuite l’impression d’un allègement de traitement en cours de route. Sans révolutionner le genre, ce premier tome montre donc quelques qualités, gâchées par des défauts qui ont tendance à rendre la lecture peu palpitante. Dommage…