L'histoire :
Depuis que Buffy s’est vu révélée son rôle de tueuse, la lycéenne a disparu et laisse sa famille dans l’expectative. Sa disparition n’empêche pas pour autant ses ennemis d’essayer de l’éliminer. Le dernier en date dépose une peluche ensorcelée à son domicile. Le souci est que la tueuse ne s’y trouve pas et c’est finalement Dawn, sa petite sœur, qui met la main dessus. Rapidement, elle se met à jouer avec la peluche et lui trouve un véritable sens de l’écoute. Elle l'emmène à l'école et la montre à tous ses amis… Cependant, la cour de récréation n'est pas un havre de paix et un garçon s'empare de la peluche. Heureusement pour Dawn, une maîtresse intervient et promet de lui rendre l'ourson à la fin de la journée. Or, lorsque Dawn vient le récupérer, l'enseignante est incapable de remettre la main dessus. Pendant ce temps, le garçon qui avait embêté Dawn rentre chez lui, et se fait agresser par un ours ! La petite fille rentre chez elle, déçue d'avoir perdu sa peluche. Elle s’en plaint à sa mère, qui la console en lui annonçant qu’elle l’a retrouvée sur le porche de la maison…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Second tome consacré aux origines de la plus célèbre tueuse de vampires : Buffy ! Avec l’objectif de nous faire découvrir, dans l'ordre chronologique, les premiers pas de la belle, ce tome présente donc une fois de plus de nombreux intérêts. Au cours des trois histoires du menu, il met en place quelques uns des protagonistes entrevus dans les saisons futures de la série télé. On croise ainsi la petite sœur de Buffy et, plus intéressant, les vampires Spike et Drusilla. Les scénarios restent très classiques, mélangeant les éléments ayant fait le succès de la série, à savoir humour, action et fantastique. Le petit passage « Buffy aux pays des merveilles » est à ce propos assez bien vu. Au niveau des dessins, on retrouve autant d'intervenants que d'histoires. Le résultat est correct et fidèle aux autres tomes de la série. On note enfin la participation, dans la dernière partie, d'Eric Powell, le créateur du Goon, pour un récit plutôt sympathique. Une fois encore, les fans seront aux anges (façon de parler bien sûr).