L'histoire :
Ses parents assassinés par des croquemitaines, Elliott fuit. Le petit garçon a beau courir et tenter de se cacher, les monstres semblent lui en vouloir personnellement. S'il ne comprend pas pourquoi et que le danger se fait trop présent, il peut toujours compter sur l'aide du croquemitaine surnommé le Père-La-Mort, ainsi que son effrayant chien. Ceux-ci combattent les autres spectres et n'hésitent pas à emprunter une voiture pour prendre de la distance sur leurs congénères. Pour leur permettre de fuir, le chien se sacrifie. Elliott est triste et veut faire demi-tour pour aller le chercher mais le Père-La-Mort lui annonce qu'il est probablement mort. Le petit garçon ne comprend pas et une phrase prononcée par une croquemitaine le hante. Elle avait dit que le Père-La-Mort était le pire d'entre eux. Pourquoi Elliott lui ferait-il alors confiance ? Sa vie est-elle en sécurité à ses côtés ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier album installant une atmosphère sombre à souhait, Croquemitaines se conclue avec cette suite. Dès les premières pages, on retrouve le rythme laissé à la fin du précédent opus. Il y a beaucoup d'action, de poursuites et de combats. L'entrée en matière de cet album est idéale et nous remet dans le bain immédiatement. Progressivement, Mathieu Salvia va ensuite nous divulguer quelques secrets entourant ses personnages dont le plus intrigant : Père-La-Mort. Ce dernier est au cœur de l'intrigue et il nous tardait d'en apprendre un peu plus. Les rebondissements interviennent à des moments propices et malgré un premier album un peu hésitant par moment, la trame générale se tient bien. Côté dessin, Djet confirme sa progression, depuis notamment L'île de Puki. Son style est moderne, fluide et manque juste parfois d'un eu de lisibilité au niveau des couleurs choisies. En fin d'ouvrage, nous retrouvons une galerie extrêmement complète et réjouissante d'hommages à la série par des artistes de renom comme Bajram ou Tébo. Une fin honorable !