L'histoire :
Josie Schuller est au milieu d'une réunion entre femmes où elle propose des boîtes en plastique. Elle n'est pas franchement bien accueillie et va attendre que la majeure partie des convives s'en aille avant d'éliminer son hôte et sa sœur. Josie continue d'exercer son métier de tueuse à gages mais si exécuter ne lui pose aucun souci, la partie nettoyage n'est pas vraiment son fort. Elle doit pour autant se forcer car toute activité débutante exige des efforts supplémentaires, surtout depuis qu'elle et sa famille ont déménagé en Floride. Une fois les corps découpés et éliminés avec des acides, les restes emportés dans les boîtes plastiques, et qu'elle s'est débarrassée du tout, Josie rentre chez elle. Elle voit un petit mot à son attention. Celui-ci vient d'une organisation souhaitant s'attacher ses services. Au sein de la maison, l'épouse modèle a du mal à s'entendre avec sa belle-mère, celle-ci ayant découverte ses activités macabres. Bon gré mal gré, elles parviennent à se contenir pour que la petite famille ne sache rien. Alors qu'elle reprend ses missions, Josie voit un visage déjà connu lui offrir ses services. Il s'agit du vieil homme nommé Irving, un nettoyeur hors pair. Le problème est qu'il semble cacher quelque chose...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier album de Lady Killer était une belle surprise, inattendue et plaisante. Il permettait de découvrir une héroïne aussi jolie que dangereuse, une épouse modèle étant également tueuse à gages. Cette tueuse au foyer découvre une nouvelle ville et son environnement en compagnie de sa famille dans ce second opus. Elle va devoir se créer sa propre activité criminelle, en ménageant une belle-mère qui a découverte ses activités. Désormais seule aux commandes de la série, Joelle Jones parvient à nous enchanter avec une histoire dynamique, violente et qui ne manque pas de petites touches d'humour. Cette fois-ci, l'héroïne va s'associer à un nettoyeur pas aussi gentil que son apparence pourrait le laisser présager. Entre un sombre passé et une facilité à trancher sec, il va pousser Josie à s'interroger sur leur collaboration. On embarque facilement dans cette suite et surtout, on accroche toujours à cette ambiance à la Mad Men saupoudrée de projections de sang façon Dexter. Le découpage de l'histoire est impeccable et se veut d'une lisibilité à toutes épreuves. Les dessins de Joelle Jones sont une fois encore l'un des atouts de Lady Killer. L'esthétique et la finition des planches font que l'on passe un moment extrêmement agréable à parcourir ce récit. Avec Lady Killer, vous ne verrez plus jamais les femmes au foyer de la même manière !