L'histoire :
Trois mois se sont passés depuis les derniers événements. Ohara Emri est lycéenne. Chaque jour, elle a la même routine. Son père travaille dans une entreprise du bâtiment et sa mère est femme au foyer. Discrète et sérieuse, Ohara s'immerge dans les mangas le temps des trajets en transports en commun. L'école l'ennuie et les ragots disséminés par ses camarades de classe l'énervent. Et puis, elle ne cesse de penser à Lori, l'élève aux cheveux courts qu'elle n'a croisé qu'une fois. Une fois par semaine, Ohara passe dans un magasin et achète un gashapon. Contrairement à d'habitude, il se passe quelque chose d'étrange, la boule contenant le jouet la brûle. La nuit venue, Ohara est réveille par un spectre ressemblant à Lori. Au petit matin, la lycéenne pense qu'il s'agit d'un rêve mais voit la présence d'une marque sur la fenêtre. Rien ne va pour Ohara à l'école qui est invitée à rentrer chez elle en avance. Sur le chemin du retour, elle tombe nez à nez avec deux monstres...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En revisitant le folklore légendaire du Japon, le scénariste Jim Zub a trouvé une verve narrative étonnante en comparaison de la production comics actuelle. Ce second tome s'ouvre sur un épisode qui se présente presque comme un reflet de celui du premier opus. nous faisons la connaissance d'Ohara, une lycéenne qui va se retrouver confronter au fantastique. Entre les créatures et les pouvoirs, Wayward se présente globalement comme l'histoire d'un groupe de héros se réunissant pour combattre une menace omniprésente et dangereuse. La narration est habile et l'ensemble dynamique. Si vous parvenez à vous immerger dans l'atmosphère de la série, vous serez assurément mordus. Visuellement, Steven Cummings illustre l'ensemble avec un trait moderne, des personnages aux designs travaillés et aux décors bien fignolés. La colorisation va de pair en terme d'atmosphère. Wayward s'installe doucement mais sûrement comme une lecture bien pensée et bien exécutée.