L'histoire :
À cause des radiations et de la pollution, la Terre fut ravagée au point qu'il fallut à l'Humanité grimper toujours plus haut pour s'en sortir. Seulement, les plus hautes montagnes ne pouvaient pas assurer à la population des conditions de vie suffisante. Des dirigeables géants furent construits pour les plus riches, les autres se réfugiant dans des mines. Des guerres eurent très vite lieues et un individu, surnommé le Juge, et ses hommes dominèrent très vite les cieux et les bases de ravitaillement. Une légende se répandit au fil des jours. Un vaisseau alimenté par la lumière du soleil s'oppose aux forces du Juge, son nom : l'Aurore. Un avion se pose à un sommet où se trouve un bar servant le meilleur whisky de la planète. C'est Cola, une pilote affiliée à l'Aurore, qui est venue chercher un nouveau porte-flingue. Grâce au barman, elle rencontre un certain Tug, un type sans famille qui passe d'un petit boulot à l'autre dans l'espoir de survivre à ce monde. Cola l'engage mais ce novice n'a pas l'air aussi naïf que ce qu'il prétend être...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wild Blue Yonder est une mini-série en six épisodes publiée initialement aux U.S.A. chez IDW en 2013 et Glénat pour sa version française. L'histoire est écrite conjointement par trois intervenants. Le premier est le scénariste Mike Raicht, auteur qui nous a ravi avec sa série L'étoffe des légendes. Le second est Zach Howard, dessinateur découvert sur la suite de The Cape et qui se charge ici aussi de la partie graphique. Et enfin Austin Harrison, dont c'est la première série. La collaboration entre les trois va donner lieu à un univers fouillé et intéressant. L'Humanité a sérieusement déconné niveau pollution et se voit contraint de vivre dans les airs ou dans des mines. Le ciel étant devenu le nouvel Eldorado, des combats y ont lieu et un groupe armé surpuissant se forme. Pour lutter contre le diktat imposé par le Juge et ses sbires, des rebelles à bord d'un vaisseau propre fonctionnant à la lumière du soleil l'affrontent. Nous suivons principalement les trajectoires de trois personnages. Certains penseront au Nausicaä d'Hayao Miyazaki façon comics, mais contrairement à la série du génial réalisateur mangaka, on a bien du mal à s'attacher aux héros de Wild Blue Yonder et on ne s'étonne guère de ce qu'il leur arrive. Zach Howard livre des planches très efficaces, même si l'encrage est un peu trop présent parfois et ne laisse pas vraiment l'aspect aérien souhaité lors des batailles prédominer. Divertissement sympathique mais pas non plus mémorable, cet album remplit son rôle. Sans plus.