L'histoire :
Une journée comme les autres dans la cafétéria Arno's Cotery. Les clients viennent en nombre. Mais en réalité, ce n'est pas tout à fait une journée comme les autres. L'un des clients a les dents étonnamment longues et quand il commande, un sourire diabolique se dessine sur son visage. En quelques minutes, c'est un vrai carnage. Les forces spéciales arrivent trop tard sur les lieux. Bilan : vingt trois morts et aucun survivant ! Le docteur Luther Swann est également sur place. Cette action sanglante ressemble bien à des Nelapsi, une espèce de vampires de République tchèque qui possède des crocs ultrapuissants et font des ravages aux alentours. En analysant les vidéos de surveillance, Luther a la confirmation de ses soupçons. Le vampire était seul et au vu de son grand sens de la préparation, il pourrait avoir été un militaire ou un policier. Il possède en outre un étrange appareil sur la nuque. Il s'agit d'un boîtier de contrôle ! Cette puce pourrait permettre de contrôler ou d'améliorer le vampire ! Une escouade est rapidement mise en place, dirigée par Big Dog. Les militaires retrouvent sans peine le van qui transportait le vampire. Il est garé près d'une mine abandonnée. L'hélicoptère atterrit sur les lieux et l'escouade se déplace en ordre. Que vont-ils trouver dans cette mine?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
V-Wars bat son plein entre livres, série et comics. Le tome deux continue donc la saga sous une autre forme, tous les supports ayant le même point de départ (une infection vampire) mais pas le même traitement. Et ce deuxième opus est une surenchère d'actions et de bastons. Pas toujours de bon goût malheureusement car tout passe vraiment à une vitesse folle. Les créations sur le mythe vampirique sont à peine effleurées et on enchaîne de plus en plus en vite les actions, les missions, les combats, les rencontres. Pourtant, il y a un fond qui est prometteur avec l'idée de créer des vampires différents suivant les pays et des camps aux objectifs troubles. Mais la narration est maladroite et indigeste et on apprend finalement peu de choses, mis à part qu'il faut tirer, tuer, décapiter et manipuler pour survivre. Les personnages n'ont pas plus de psychologie qu'un cadavre découpé par un blood. Les agents Lashonda et Taurus cristallisent ce traitement bien bourrin avec leurs nombreuses disputes insupportables. L'horreur, on l'a aussi avec les dessins de Marco Turini et Alan Robinson. Les artistes ne font pas dans la dentelle avec des tonnes d'hémoglobine, des têtes tranchées et même de plus en plus de sexe. Malgré tout, dans le genre gore cradingue (bien loin des couvertures léchées et alléchantes de Ryan Brown), c'est plutôt efficace. C'est la guerre en effet : avec toutes ses outrances et ses atrocités...