L'histoire :
Quelque part, dans un bar, vers la fermeture, un client refuse de s'en quitter l'établissement. Alors que le patron se montre un peu musclé, ce dernier le tue, lui, sa mère et les deux enfants qui se trouvent sur place, les mordant tel un vampire. Ces derniers temps, une vague de meurtres inexpliqués occupe la police et fait les choux gras des journaux télévisés. Pour Vampirella, cela ne fait aucun doute, il s'agit d'un véritable suceur de sang. Elle se met alors en chasse de vampires, des congénères du tueur en série. Elle en trouve rapidement un qu'elle torture pour obtenir des informations. La ville est composée d'au moins un demi-millier de vampires, des ennemis de Vampirella que cette dernière n'aura aucune pitié à éliminer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Personnage mythique apparu en 1969 au sein de la revue éponyme de Warren Publishing, Vampirella est une figure marquante, sexy et effrayante. Après des centaines d'épisodes, elle réapparaît de temps à autres dans des mini-séries. La licence est rachetée courant des années 2000 par Dynamite qui lance alors de nouvelles aventures pour la belle. En 2010, c'est le scénariste écossais Mark Millar qui se charge d'imaginer un récit et celui-ci va une fois encore opposer des vampires à l'héroïne originale de Drakulon. Le résultat est vraiment peu inspiré, certaines scènes sont clairement là pour provoquer voir choquer, mais la manière dont elles sont amenées frisent souvent le ridicule. La seconde partie de l'album contient un autre récit écrit cette fois par John Smith (un pseudo ?). Là encore, le bilan est très mauvais. Vampirella a déjà été bien servie par le passé. Visuellement, un seul artiste se charge des pages. Il s'agit de Mike Mayhew, un artiste connu pour son style très réaliste. Sur Vampirella, le résultat est très décevant, l'ensemble manque cruellement d'encrage et la colorisation donne un aspect très neutre, voir factice à l'ensemble. Ce Masters Series est extrêmement décevant, le casting d'auteurs et l'héroïne pouvaient laisser envisager de bonnes choses, nous n'en aurons eu que des mauvaises.