L'histoire :
Cinq individus sont emmenés dans un palais pour être jugés, bien qu’ils crient leur innocence. Ils ont en effet été retrouvés dans une maison privée, en train de festoyer de façon quelque peu libertine. Mais ils affirment qu'un mystérieux émissaire du prince perse Dastan est venu leur offrir divers objets précieux pour services rendus. Le maître de la ville a bien du mal à croire ceux qui sont, pour lui, de simples voleurs. L'un d'entre eux, Sheikh Amar, lui raconte alors comment un jour, par pur hasard, sa route croisa celle de Dastan. C'était dans une geôle : grâce au couteau que le soi-disant marchand avait caché, ils réussirent à déloger quelques pierres des murs de leur prison et s'enfuirent chacun de leur côté. Une version peu crédible, aux oreilles du maître des lieux. Celui-ci se veut impitoyable et s'apprête à confirmer la peine de mort aux voleurs. L'esclave de Sheikh Amar prend alors la parole et appuie le fait que son maître est loin d'être un menteur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'actualité autour de Prince of Persia n'aura jamais été aussi importante que ces dernières semaines. Logique, puisque le long métrage adapté de l'univers de Jordan Mechner sort enfin sur nos écrans de cinémas. Outre les produits dérivés comme le jeu vidéo (un juste retour des choses), une nouvelle adaptation en bande dessinée sort simultanément. Jordan Mechner, qui depuis plusieurs années s'est reconverti en scénariste, a déjà publié il y a deux ans deux romans graphiques appréciables. Il revient aujourd’hui à son univers avec un scénario inédit, ne mettant pas un seul instant le fameux Prince de Perse en héros. Les personnages principaux sont en fait cinq voleurs arrêtés en début d'aventure, qui racontent l'instant où ils ont rencontré le Prince. Assez plaisant à lire, cet opus pourra séduire les amateurs du film, qui verront là un complément idéal. Les dessins sont assurés par plusieurs grands noms du comics comme Tommy Lee Edwards ou Cameron Stewart. Signalons également la jolie couverture de Darick Robertson. Un produit dérivé utile, c'est rare, pour peu que l'on apprécie le film…