L'histoire :
Le 4 juin 1944 au Pas de Calais, un commando allié cherche à faire sauter une voie de chemin de fer servant aux troupes nazies. Alors que l'explosif est prêt à être enclenché, deux êtres surpuissants, Stahlman et Vampyr, apparaissent et font un massacre. Spectateurs impuissants, le capitaine Ross, alias Baroud, et la princesse Sadko de Graxonie rendent compte à Winston Churchill, le premier ministre anglais, de la situation. Les alliés se préparent à effectuer un gigantesque débarquement en Normandie et ont besoin d'un groupe de héros capables de tenir à distance, voire en respect, les Grotesques d'Hitler. Churchill forme un groupe : les Partisans, dont la tâche n'est guère aisée mais essentielle pour le futur du monde entier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A intervalles réguliers, Jean-Marc Lofficier continue à étoffer son univers par le biais de différentes sagas. Avec Les Partisans, il offre aux fans de French comics une saga se déroulant durant la seconde guerre mondiale. Devant la menace nazie et la présence des Grotesques (un groupe de super vilains répondant aux ordres d'Hitler), Churchill et les alliés sollicitent différents protagonistes pour former une résistance à la hauteur de la menace : les Partisans. Leur mission est simple : permettre au débarquement d'avoir lieu en Normandie. L'idée est simple mais Jean-Marc Lofficier, qui est accompagné au scénario par le légendaire Roy Thomas (Conan le barbare) livre un récit intéressant et à la mécanique bien huilée. La narration introduit les différents personnages au fur et à mesure, et certains rebondissements sont assez surprenants. La présence du Garde Républicain dans ses pages permet aux auteurs de jouer sur une ambivalence bienvenue, tout en enrichissant le parcours historique du héros. On passe un vrai bon moment à suivre les péripéties de cette équipe pas comme les autres, il y a des figures classiques du French comics comme Baroud ou l'Homme de métal, de quoi satisfaire les fans du genre. Marco Guevara illustre l'ensemble avec un crayonné assez poussé qui ne manque parfois que d'un peu de précision sur certains visages pour mieux distinguer les individus. Rien de bien méchant cependant et qui ne devrait pas vous empêcher de saliver devant une histoire vraiment intéressante.