L'histoire :
Accrochez-vous, je vous prie. L'impensable s'est produit. Notre bien-aimé Maestro a été assassiné ! Lui et toute la famille royale. Ils étaient réunis sur Kish, pour le banquet de la fête de Shuriek. Tous les témoignages désignent le sorcier Mardok et ses sbires. Il a apparemment échappé à sa longue incarcération. Les sceaux et les protections ont été désactivés et Mardok les a tous pris par surprise. Ce fut un massacre... Les berceaux de résurrection ont tous été détruits ou désactivés. Ils ne pourront plus jamais revenir. Mais une de ses 10 épouses, Maragaret, en avait divorcé. Et elle a un fils, Will, qu'elle a laissé sur Terre pour qu'il puisse s'amuser. C'était une manière de le mettre à l'abri des conflits que se livrent perpétuellement sorciers et magiciens. C'est plutôt réussi. Au moment où les forces démoniaques sont déjà à ses trousses, le bien heureux Will passe du bon temps dans un club, où une créature de rêve lui propose une danse privée. Will n'est pas dupe : il monnaie l'attention de cette fille et cela prouve sa faiblesse. Il finit sa bière en avouant qu'il est décidément bien faible... Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'une créature chtuloïde surgisse et le mette en charpie !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Steve Skroce a roulé sa bosse chez Marvel, puis il est allé bosser pour le cinéma, en devenant story-boarder, notamment pour Matrix. Il revient chez Image Comcis, en artiste complet puisqu'il signe scénario et dessin. Il propose une histoire totalement déjantée de magiciens et autres sorciers elfes, dans laquelle Will est un héritier malgré lui. Beaucoup de spectacle (avec sa barbaque qui pète et se désintègre à coup de sorts), une dose incroyable d'humour gras, avec quelques tirades et situations qui rappellent joyeusement Garth Ennis et le tour est joué. L'affaire démarre sur les chapeaux de roues et ça part tellement dans tous les sens qu'on se demande bien à quoi on va avoir affaire. Après, le rythme se tasse un peu mais les dessins et la colorisation de Dave Stewart sont merveilleux. Des décors d'architectures rondes et aux sommets vertigineux, certaines cases évoquent à l'évidence Moebius, c'est dire si le visuel est de qualité ! Avec ces 7 premiers épisodes, Maestros s'avère divertissant et son second degré permanent lui amène un petit côté parodique assez sympa. Une série qui a plus d'un tour dans son sac !