L'histoire :
Calvin, petit garçon solitaire de 6 ans, a une personnalité assez ordinaire : curieux et énergique, sagace et lucide aussi, il parle comme il pense et parfois, pense comme un adulte. Du coup, il vit de temps à autre dans ses rêves, des rêves peuplés d'ailleurs par un petit tigre en peluche nommé Hobbes. Si Hobbes n'est qu'une peluche pour le commun des mortels, il est en revanche bien réel pour Calvin. Ainsi, si Calvin s'ennuie à la pêche, Hobbes en profite pour le jeter à l'eau. Plus tard, Hobbes se plaint ouvertement de son maître, incapable de faire du vélo sans l'aide d'une béquille. Un autre jour, Calvin attend désespérément la neige qui ne s'est pas décidée à tomber. Hobbes, triste pour son maître, a décidé de lui faire plaisir : il lui vide sur la tête le contenu de son oreiller. Définitivement, Hobbes est un être bien réel pour Calvin, il parle et lit même des livres. D'ailleurs Calvin voudrait bien un peu d'aide pour le devoir maison à rendre le lendemain... Alors Hobbes, simple peluche ou être de chair ? Calvin, lui, a déjà choisi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le fascicule numéro 12 de la série culte Calvin et Hobbes débarque sur nos étals en ce mois de septembre, avec des gags aussi tendres que cocasses, mais toujours teintés d'une grande lucidité. Toujours un petit format, un tout petit prix aussi, et le talent fou d'un auteur qui restera dans les mémoires de bédéphiles pour longtemps. Calvin et Hobbes, c'est pas moins de 21 millions de lecteurs depuis 1985. Ainsi le temps passe, les modes se démodent, mais la lecture de leurs aventures humoristiques reste un plaisir, léger et sans conséquence. Lire Calvin et Hobbes, c'est comme savourer son petit pain au chocolat du matin, frais, croquant et tendre à la fois. Une réjouissante douceur, en somme, à laquelle on aime s'habituer et dont on ne se lasse jamais. Drôles et parfois désarmants de lucidité, voilà deux personnages attachants qui ne déçoivent pas, compagnons de vie sincères et innocents, toujours prêts à débusquer du vrai là où l'on ne voit que boutade et bêtise. Telle cette citation de l'absurde, intelligente et pleine d'humour : Je ne comprends pas ces histoires sur la mort, nous dit Calvin. Si on doit mourir, à quoi bon vivre ? Bah, vivre pour lire Calvin et Hobbes par exemple. Allez, à la prochaine, buddies...