L'histoire :
Lorsqu'elle est enfant, Addie ramène à la maison un jeune arbre qu'elle doit planter. Elle a réussi à l'école à reconnaître le goût de cinq Skittles les yeux bandés ! Même si ses parents n'ont pas le droit, ils plantent l'arbre dans le jardin de la résidence. Chaque année, la photo de famille devant l'arbre qui grandit devient un rituel. Mais la maman d'Addie tombe malade et tout s'enchaîne très vite... Celle-ci disparaît du quotidien de sa fille, les voisins ont pitié de l'adolescente, son père essaie de lui remonter le moral. Addie essaie de s'habituer à cette nouvelle vie, mais elle se sent mal dans sa peau. Pour les vacances d'été, son père l'emmène ailleurs, à l'autre bout du pays. Il travaille dans une industrie futuriste et teste les dernières technologies. Addie, elle, comme sa mère, a toujours été passionnée par l'espace. Son rêve serait de pouvoir devenir astronaute... Mais c'est idiot. Père et fille partent pour Spring Haven, un campus universitaire dans lequel il va travailler quelque temps. Lorsqu'elle arrive, Addie déchante. Le nouveau « chez-elle » est loin d'être idyllique... Et en plus, elle a un voisin de son âge, Mateo, qui est agaçant. Pourtant, elle ne le sait pas encore, mais elle va découvrir une chose qui va changer sa vie et peut-être l'aider à s'ouvrir aux autres et à prendre confiance en elle.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wendy Mass et Gabi Mendez signent ici leur première BD... et le lecteur sent vite qu'effectivement, c'est une première expérience. Le dessin est enfantin, très rond, souvent simplifié. Diverses erreurs gênent la lecture, notamment au niveau des illustrations des visages qui sont souvent inexactes, ou encore des erreurs de proportions. Certaines transitions sont également mal assurées dans le découpage de l'histoire et ne fluidifient pas le récit. Côté scénario, c'est confus dès le départ. Les premières pages posent un décor, mais très vite, nous partons sur d'autres axes, d'autres sujets... et le postulat de départ est vite oublié... pour ressurgir sur les dernières pages ! La scénariste a voulu aborder de nombreuses thématiques (réalité virtuelle, amitié, écologie, maladie, etc.) mais celles-ci ne sont pas toujours bien liées, et donnent une impression brouillonne, d'un catalogue de sujets peu approfondis. Le roman graphique de plus de 200 pages paraît bien long et il est assez fastidieux à terminer. Dommage, car des axes étaient intéressants, mais tout cela manque clairement de maturité scénaristique et graphique.