L'histoire :
Le professeur Farnsworth a réuni l'ensemble du personnel du Planet Express dans le sous-sol de la société, afin de dissimuler l’invention qui aurait détruit un satellite de Saturne. En creusant, Fry tombe sur une boîte contenant de nombreux souvenirs du XXe siècle, comme des cassettes vidéo VHS ou encore de vieux comics. Dans l'un d'entre eux, le livreur tombe sur une annonce où, pour seulement un dollar, il peut avoir des sea-monkeys, une sorte de petite crevette. Comble de chance, la société existe toujours et Fry revient du magasin avec ses petites bestioles, qui se révèlent mortes une fois mis dans l'eau. Dégouté, le jeune livreur jette ses sea-monkeys dans un container de rayons gamma. Le lendemain, le docteur Zoidberg revient voir Fry. Les bestioles sont vivantes mais elles grossissent à vue d'œil. Peu après, de gigantesques sea-monkeys dévastent la ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est en 1999 que Matt Groening, célèbre créateur des Simpson, a créé Futurama. Avec un univers inspiré et original, il aura durant plusieurs années proposé aux spectateurs des aventures toutes plus drôles les unes que les autres. Un an à peine après l'arrivée de la série animée, une adaptation en comics supervisée par l'auteur lui-même se profile. Ce premier tome en comprend les deux premiers chapitres. Si on pouvait émettre des craintes quant à la qualité finale du produit, celles-ci volent en éclat dès les premières pages. D'emblée, les dessins sont fidèles à la série. Tom King et James Lloyd proposent des planches similaires à l'animé, à se demander si ceux-ci n'y ont pas participé. Concernant les scénarios, Eric Rogers réussit l'exploit de conserver le ton si particulier de Futurama, tant et si bien qu'on entend presque les voix des personnages. Quel plaisir donc de retrouver ce casting ahurissant, avec Fry le livreur de pizza cryogénisé, Bender le robot cleptomane alcoolique suicidaire, Leela l'extraterrestre cyclope... Malheureusement, la série se destine aux seuls fans : ceux-ci accueilleront avec un immense bonheur ce premier opus. De quoi donner envie de boire du slurm !