L'histoire :
Devant l’hôtel de ville de Strasbourg, une énorme masse de personnes s'est rassemblée. Rachel Jung est l'instigatrice de ce mouvement contestataire à l'encontre les laboratoires Lenz, dont elle était employée il y a peu de temps. La société annonce avoir développé un nouveau produit capable de cicatriser les patients en un rien de temps. Le souci selon Rachel, est qu'aucun test concluant n'a été réalisé et qu'un réel danger existe. Frank, le petit ami de Rachel et accessoirement aussi ancien employé de Lenz, reconnaît Eric, un de leurs anciens collègues. Ce dernier est assez stressé, il a l'air d'avoir préparé quelque chose de très précis. Plus loin en ville, un fourgon est pris d'assaut par des motards. Ces derniers parviennent à arrêter le véhicule et à ouvrir les portes arrière... Peu après, devant la mairie, un homme déambule, le visage blême, du sang coulant de sa bouche et ayant tout l'air d'être assez agressif...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le phénomène Walking Dead ne s’essouffle toujours pas et fort logiquement, des auteurs se lancent dans l'aventure mort vivant. Giuseppe Manunta et Fabrice Linck se sont associés pour narrer la prolifération de zombies lors d'une manifestation à Strasbourg. Le contexte est localisé et cela a de quoi changer les habitudes lecteurs. Le scénario est extrêmement basique et reste dans la lignée des classiques du genre. La propagation du virus se fait très rapidement et les rebondissements s'enchaînent là aussi de façon rythmée. Si l'histoire se déroule sans surprise mais sans déplaisir non plus, elle bénéficie d'un dessin de bonne facture. Giuseppe Manunta délivre un crayonné appliqué, propre et fouillé. L'auteur en profite d'ailleurs pour retranscrire certains décors strasbourgeois dans ses planches, ce qui plaira à coup sûr aux locaux. Zombie Walk ne révolutionnera pas le genre mais est une lecture plutôt sympathique si l'on apprécie l'horreur.