L'histoire :
Luci Jennifer Inacio Das Neves, diminutif Lucifer, est une jeune femme sachant maniér les sortilèges. Alors qu’elle revient tout juste d’une mission, elle rapporte son butin, les ailes d’un ange, auprès de Val son employeur. Rêvant d’un bon bain et à peine rentrée chez elle, la voici en face de Dietrich. Ce type essaie depuis quelques temps de mettre la main sur la pègre magique et a engagé par le passé Lucifer. Seulement, celle-ci a préféré s’enfuir plutôt que remplir le contrat. Bien décidé à ce que cette fois-ci, elle exécute un nouvel ordre, il l’oblige à récupérer un objet appelé la carasinthe. Lucifer sait qu’elle doit accepter car sans ça, c’est la vie de Val qui sera en jeu, et vu qu’elle est la seule personne dont elle est proche… Pour récupérer cet item, la jeune femme se rend dans une morgue. Utilisant un couteau aux propriétés magiques qu’elle surnomme la canine, elle découpe la peau de l’abdomen d’un type. En la soulevant, un portail dimensionnel apparaît. Lucifer plonge à l’intérieur avec l’objectif de retrouver la carasinthe.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Auteur de 28 jours plus tard (chez Delcourt), Michael Alan Nelson apprécie les ambiances sombres et horrifiques. La preuve avec Ensorcelée (Hexed aux USA) où le scénariste raconte comment Lucifer, une jeune femme dotée de pouvoirs magiques, remplit des missions consistant à voler des items eux aussi très particuliers. Le problème est, que cette fois-ci, elle doit obéir à un commanditaire surgissant du passé. Le récit est assez bien mené et les rebondissements se suivent sans lasser. Pour autant, ce qui est plus emballant est sans nul doute l’univers dans lequel se déroulent les aventures de Lucifer. Entre des démons étranges, des portes dimensionnelles dissimulées dans l’abdomen d’un cadavre, des sorts contenus dans des peluches, l’ambiance sombre sied bien à l’histoire et lui donne un côté assez envoutant. On pourrait penser à un croisement entre la série télé Alias et l’aspect fantastique d’un Hellblazer. Visuellement, le titre est illustré par Emma Rios, artiste que l’on a découvert récemment chez Marvel. Son style est assez spécial et oscille entre le bon et le moyen, cela étant du à une colorisation manquant parfois de nuance. Amateurs de Buffy ou de séries possédant une femme forte en guise de personnage principal, Ensorcelée risque de fortement vous plaire. Pas mal du tout.