L'histoire :
Après avoir participé aux nombreuses guerres de Thrace, Hercule et ses compagnons prennent la mer en direction de l'Égypte. La croisière se déroule pour le mieux, jusqu'au moment où ils sont assaillis par des pirates. L'équipage ne survit pas à l'abordage, mais Hercule réussit à chasser les voyous. Hélas, le bateau est endommagé et il commence à sombrer. A la nage, ils réussissent à rejoindre l'Égypte qui n'était plus si loin que ça. A peine se mettent-ils à explorer les alentours qu'ils assistent à l'attaque d'un convoi par des hommes armés. Hercule et ses compagnons se jettent alors dans le combat et repoussent les agresseurs. Le convoi est celui de Taousert, l'une des épouses du pharaon Séti II. Celle-ci exige que ses sauveurs soient présentés à son mari. Chemin faisant, Hercule a la désagréable surprise, à l'arrivée, d'être retenu avec ses amis dans une chambre du palais. Pour le pharaon, la situation est délicate : il livre une guerre contre son frère et pense qu'un espion se trouve parmi ses proches. Il demande donc au fils de Zeus de l'aider dans sa recherche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier album d'Hercule chez Milady Graphics avait dépoussiéré les versions super héros ou antique du personnage mythologique, en envoyant le fils de Zeus dans des guerres sanglantes. Après la Thrace, le guerrier part en Égypte avec ses compagnons, où il reprend ses activités de mercenaire. Cette fois, il met ses muscles au service d'un pharaon qui lui demande de débusquer le traître dans son entourage et de lutter contre son frère, chef des rebelles. Steve Moore livre un nouveau récit ponctué de nombreux combats. Cependant, si le scénariste anglais avait su insuffler de l'intensité dans sa première histoire, tout s'enchaîne cette fois sans surprise. Hercule est très fort, ses compagnons ne servent quasiment à rien... Dommage, car visuellement, les dessinateurs s'en sortent plutôt pas mal. La tâche était difficile, puisque Admira Wajiya avait réalisé un travail sublime. Sur ces Dagues de Koush, le trait est fin et à peine encré. Cette étape est compensée par un énorme soin sur la colorisation. Soulignons tout de même que le visuel est dans la continuité du précédent opus. Cette suite reste donc soignée, mais pas vraiment transcendante...