L'histoire :
Valérie écoute les messages laissés sur son répondeur. Outre celui laissé par sa mère, un autre laissé par un pervers la met en colère. En le réécoutant et en observant le bâtiment situé en face du sien, elle remarque un type l'observant derrière des rideaux tirés. Valérie saisit alors sa batte de baseball et traverse la rue. Alors qu'elle arrive devant la porte du harceleur, elle force l'entrée et voit un type, le pistolet à la main, qui vient de tuer le pervers. En se voyant, c'est le coup de cœur et tous les deux finissent par coucher ensemble à côté du cadavre. Dans un bar, Marv, Jev et Chip attendent l'arrivée de leur pote Mike pour lui proposer de les rejoindre dans un plan infaillible et qui leur permettrait de gagner un joli paquet. Lorsque ce dernier arrive, il leur raconte ses mésaventures. Donnant des cours particuliers à une jolie étudiante, il s'est pointé chez elle et a vu que ses parents avaient organisé une réunion de quartier, une fête où tout le monde est grimé façon Ku Klux Klan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous avez lu un comic book écrit par Garth Ennis, vous avez sûrement constaté combien la provocation et l'humour étaient des composantes de l'auteur. Régulièrement, l'irlandais aime concocter des titres bien délirants comme Dicks. A Train Called Love œuvre allègrement dans cette catégorie et mixe différents thèmes chers à l'auteur. Gangsters, Ku Kulux Klan, drogues, porno zoophile sont au cœur d'une histoire décalée. Nous y suivons une petite dizaine de personnages qui verront leur chemin se croiser. Garth Ennis se joue des clichés et le fait toujours aussi bien. Entre la promotion canapé pratiquée dans le monde du cinéma ou la pornographie zoophile, aucun sujet ne passera à côté de sa plume. On regrettera simplement que le trait cartoony de Mark Dos Santos soit aussi irrégulier. On aurait grandement préféré voir Russ Braun, l'artiste qui réalise les couvertures, en action dans les pages intérieures. Après un Tramway nommé désir, Garth Ennis nous emmène à bord de son train nommé amour...