L'histoire :
Dawn et Norrin parcourent toujours l'infini de l'espace en quête de nouveaux territoires divertissants. Le Silver Surfer trouve finalement un lieu distrayant pour la jeune femme, un endroit où se trouve des animaux mignons et plein de jeux. Le souci est qu'il s'agit en réalité d'une garderie ! Dawn est un peu en colère et exige que leur aventure soit un peu plus risquée. Norrin la prend au mot et l'emmène au Casino Cosmo. Là-bas, tous les instruments de communication et les capacités psychiques doivent être désactivées. L'intérêt de ce lieu est que l'on peut miser tout ce que l'on veut. Norrin flambe très vite aux différents jeux tandis que Dawn est en veine et obtient même un souvenir d'une extra-terrestre. Le souci est que le Surfer a joué sa planche Amoi aux jeux... Pour s'en sortir, ils vont devoir faire une partie de carte avec l'un des doyens de l'univers. Pas sûr que que la victoire nécessaire pour regagner tout ce que Dawn et Norrin ont parié soit suffisante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les aventures du Silver Surfer n'ont pas toujours brillé par leur qualité, malgré quelques runs incontournables, la collaboration entre le scénariste Dan Slott et le couple Allred (dessin et couleurs) s'inscrit comme l'une des sagas les plus marquantes consacrées à Norrin Radd. Avec un ton décalé, parfois désinvolte, la série a su se montrer ingénieuse, drôle, étonnante et émouvante. Pour terminer ce voyage stellaire, Dan Slott offre aux lecteurs une conclusion à la hauteur de nos attentes. Bien plus inspiré que sur les fins de cycle de ses Spider-Man (qui reste très bon en dehors de ça), l'auteur est parvenu à faire de Dawn, une héroïne attachante et que l'on a très vite appréciée. La relation qui s'est tissée avec le héraut de Galactus nous aura intéressée jusqu'à la dernière page de cet album. L'accent est mis sur les scènes poignantes dans ce tome, de la difficulté de quitter quelqu'un à la manière de rendre une personne heureuse sans faire partie de sa vie future. La partie visuelle est en plus au diapason avec des dessins de Mike Allred au top, un découpage bien senti et une colorisation se jouant de teintes limitées mais ô combien efficaces. C'est avec un certain déchirement que l'on quitte nos héros mais sans regret tant le sentiment que les auteurs ont rempli leur objectif est là. Une série qui ne cessera pas de devenir culte au fil des années à venir. On prend les paris ?