L'histoire :
Ce numéro contient :
- Amazing Spider-Man (épisodes 2 et 3) : À San Francisco, Peter Parker abrège une réunion de son comité de gestion d'entreprise pour aller visiter les profondeurs sous-marines. Il espère y trouver une des bases du Zodiaque, cette organisation terroriste qui fait tant de mal dans le monde entier...
- Spider-Man (2016) (épisode 2) : Spider-Man arrive sur les lieux des hostilités à New York et tombe sur Miles Morales dans son costume mais aussi Sam Wilson et Iron Man tous les deux chaos. Alors que Peter essaie de savoir ce que fait ici le jeune Tisseur, le démon Blackheart apparaît...
- Spider-Man 2099 (2015) (épisode 2) : Alors qu'il était au restaurant avec Tempest, Miguel O'Hara a vu un camion percuté le restaurant dans lequel il mangeait. En se réveillant à l'hopital, il essaie de savoir ce qui a bien pu se passer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n'est pas parce que nous sommes en présence d'une nouvelle ère All-New All-Different chez Marvel, que Dan Slott va changer le plan qu'il a prévu pour Peter Parker. Avec un héros qui est désormais plus proche d'un Iron Man des débuts, lorsque Tony Stark prétendait que l'armure était son garde du corps, la série parvient à trouver un nouveau souffle. Si certains reprocheront au scénariste de faire de Peter un ersatz de Batman en le faisant enquêter sur le Zodiaque tout en gérant ses affaires, l'auteur le fait avec un savoir-faire certain. Bien aidé par un très bon Giuseppe Camuncoli, les deux épisodes se montrent très divertissants et l'apparition de la Torche nous rappelle combien les Fantastic Four (qui n'ont plus de séries pour eux) nous manquent déjà. S'il fallait retenir une chose des dernières années de l'univers Ultimate, c'est bien le Spider-Man de Brian Michael Bendis. Miles Morales est un personnage toujours aussi attachant et ne souffre pas de la concurrence de Peter Parker dans la même revue. Leurs caractères sont différents et leur association franchement réussie. Et Sara Pichelli nous enthousiasme avec des petites expérimentations visuelles très efficaces. Enfin, la version 2099 du Tisseur bénéficie de l'écriture d'un Peter David moins en verve que par le passé mais qui reste néanmoins largement meilleure que la plupart. Will Sliney ne cesse lui aussi de progresser et l'épisode de cette revue est probablement l'une de ses meilleures prestations. De quoi combler les amateurs !