L'histoire :
Sur Alfheim, Dario Agger, le président de Roxxon, se réjouit de voir que son exploitation de pétrole tourne à plein. Il craint cependant que son association avec Malekith le fragilise et l'oblige à être toujours plus dépendant, et donc faible, vis-à-vis de sorciers ou autres géants. Dario souhaite avoir des alliés contre ses alliés et pour cela, il reçoit l'offre d'un certain Loki avec un intérêt certain. Une information lui a été rapportée que Malekith ne cesse de renforcer son armée. Loki s'amuse de cela car cela lui rappelle une vieille histoire, récit qu'il ne peut s'empêcher de raconter à son nouvel associé. C'était à l'âge des vikings, sur Midgard, le jeune capitaine Bodolf le noir bataillait sauvagement à côté de ses berserkers. Celui-ci priait le Dieu du tonnerre avant le combat et voyait parfois l'asgardien les rejoindre dans leur lutte. Bodolf est très vite devenu invincible mais le pire est qu'il est aussi devenu fier, au point d'oublier que Thor ne lui doit rien...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La prise en main de la destinée du Dieu du tonnerre par le scénariste Jason Aaron est probablement l'une des meilleures idées qu'a eu la Maison aux idées ces dernières années. Son run est inspiré, innovant et accrocheur. Même s'il a secoué les fans en plaçant Jane Foster en guise de porteuse du marteau Mjollnir, il a su les convaincre de ses choix et fait montre d'une grande cohérence. Dans ce second tome de All-New Thor, nous allons continuer de voir la montée en puissance de Malekith et de ses acolytes alors que dans l'autre camp, les dissensions sont nombreuses. Comme d'habitude, la narration de Jason Aaron est très efficace, ses personnages bien travaillés et les rebondissements s'enchaînent avec évidence. Afin d'offrir un univers solide, l'auteur s'amuse à évoquer des récits passés via des flashbacks intéressants et mis en scène par Rafa Garres. L'espagnol nous restitue en couleurs directes une épopée barbare et qui nous montre une facette étonnante du Dieu du tonnerre. La majeure partie de l'album est constitué de planches de Russell Dauterman, un artiste dont le style impressionne toujours un peu plus et qui se focalise toujours un peu plus sur ses qualités, évitant ainsi les effets visuels superflus. Une série qui continue de nous combler...