L'histoire :
Cible : Barrett Cornell. Un de ces multi millionnaires qui ne savent plus quoi faire de l’argent ni de la vie, tant ils ont tout vu et tout vécu. Cela fait dix jours que le tueur professionnel le suit et s’intéresse à ses habitudes. Il recherche principalement la faille de sa proie : frapper là où cela fait mal, c’est bien plus efficace ! Et pour Cornell, c’est visiblement son attrait pour les femmes. Ou plutôt les jeunes femmes, puisqu’il est régulièrement accompagné d’escorts qui sont bien plus jeunes que lui. Il voit régulièrement une femme qui semble lui résister et être au dessus de tout : Gigi Lo, l’héritière de l’immense fortune Lo Electrics. Ultra charismatique, dandy et accompagnée de guépards qui montrent bien sa personnalité farouche, Gigi semble dominer totalement Cornell. Il en sait assez pour commencer sa chasse. Et pour cela, il va falloir faire une approche. Il suit donc en moto la voiture de Cornell. Bien sûr, les bull dogs qui lui servent de gardes du corps sont surentraînés et aguerris. Ils remarquent rapidement qu’ils sont suivis, mais c’est son but : faire croire que c’est un amateur. Le plan fonctionne évidemment et quand l’un des molosses se rapproche de lui, il n’a plus qu’à utiliser toute sa science du combat pour l’immobiliser. Maintenant, il a un pion pour faire tomber le roi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la famille de l’éditeur indépendant Awa Studios, je demande... le Ronin ! Ce comics a en effet tout d’une œuvre à part, atypique et fascinante. Proche du concept de Wanted de Mark Millar, American Ronin nous transporte dans un monde où l’argent et la malhonnêteté font loi, un monde fait de tueurs sanguinaires aux pouvoirs étonnants. Ce personnage énigmatique qui n’a pas de nom et ne semble pas avoir de visage crève l’écran. Son potentiel est digne de personnages puissants de chez Valiant à l’instar de Bloodshot. La petite touche d’originalité avec l’ajout du « super pouvoir » crée des scènes fortes et permet surtout de creuser la psychologie de chacun des personnages. Peter Miligan renouvelle donc le genre de la traque et du tueur solitaire implacable. Tout aussi redoutablement efficace que ce professionnel hors normes, le dessin de Aco marque les esprits. Des cases éclatées à la Andrea Sorrentino et des couleurs froides comme la mort construisent un graphisme très moderne et envoûtant. Quand psychologie rime avec tuerie, l’impitoyable Ronin n’est jamais loin !