L'histoire :
En 1945, le Président des USA convie deux hommes à le rejoindre dans le bureau ovale. William Naslund et Fred Davis Jr. sont parce qu'on leur propose de devenir les nouveaux Captain America et Bucky. Les deux icônes américaines sont déclarées disparues et donc mortes durant le conflit contre les nazis. Le gouvernement ne peut décemment laisser la motivation de ses troupes et du peuple en berne. De nos jours, Fred Davis Jr tient un discours commémoratif autour de Pearl Harbor lorsque soudain, un androïde se jette sur lui. Steve Rogers, le Captain America original, était dans l'assistance et se rue sur le robot pour l'écarter du vieil homme. A grand coups de poing, la Bannière étoilée explose la menace. A l’hôpital, Steve partage quelques souvenirs avec Fred Davis Jr, lorsque ce dernier reçoit la visite d'un dénommé William Naslund...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ed Brubaker est probablement le scénariste qui a apporté le plus de choses au personnage et à la série de Captain America. Après de longues années à nous raconter les exploits de la Bannière étoilée, l'auteur tire sa révérence dans la série mère (à lire dans la revue Avengers) et dans cet Extra présentant une facette assez méconnue du costume de Cap'. en effet, alors que Bucky et que Steve Rogers ont disparu pendant la seconde guerre mondiale, et avant qu'ils ne réapparaissent des décennies après, leur rôle a été repris par des remplaçants. Les quatre épisodes d'Ed Brubaker et de James Asmus (qui se charge des dialogues) mettent en avant ceux qui eurent la lourde tâche d'enfiler les costumes après leurs idoles. Le scénario est comme toujours très habile et mêle action, espionnage et histoire avec un talent monstre. Les dessins de Francesco Francavilla sont toujours aussi originaux et l'italien figure aujourd'hui comme l'un des artistes les plus atypiques de l'industrie du comics de super héros. Pour compléter la revue, deux épisodes assez courts ont été inclus. Le premier est de Cullen Bunn et de Jason Latour. Il prend place dans une ville dévastée par une catastrophe naturelle. Ce récit est vraiment sympathique et vaut le coup d’œil. C'est un peu moins le cas du suivant qui outre un style visuel trop parodique finit par manquer le coche avec une histoire très basique. C'est donc la fin de l'empreinte Brubaker sur l'une des séries de Captain America, on y reviendra c'est sûr avec grand plaisir dans quelques années. Un run mémorable !