L'histoire :
Simon Williams est le super-héros appelé Wonder Man. Il a déjà affronté moult ennemis par le passé et a même rejoint durant un temps la célèbre équipe des Vengeurs. Avec le temps, une idée germe en lui : les autres justiciers ne peuvent décider pour le monde de ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Wonder Man réunit autour de lui des héros de second ordre mais qui sont néanmoins très puissants. Il n'a désormais qu'une idée en tête : écraser les Vengeurs. Au même instant, au quartier général des super-héros, Écureuillette emmène l'enfant de Jessica Jones et de Luke Cage en promenade. Quelques minutes plus tard, Wonder Man et ses alliés attaquent. Le manoir des Vengeurs subit immédiatement de graves dégâts car les héros présents à l'intérieur sont surpris par cet assaut soudain. Contre un ancien des leurs, les Vengeurs vont-ils l'emporter ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne peut pas dire qu'avec ses deux premiers numéros, la revue Avengers Extra ait fait bonne impression auprès des amateurs de comics. Pourtant, à l'annonce de ce nouveau numéro, l'espoir est revenu. Le casting est prestigieux au possible : Brian Michael Bendis au scénario et Gabriele Dell'Otto aux dessins. Les deux compères ont déjà collaboré sur l'excellent Secret War, ce qui laissait augurer du meilleur. Disons le d'emblée, le dessinateur italien est super talentueux mais passe un peu à côté de son sujet dans les deux épisodes de cet Extra. Son trait manque de détail et la colorisation d'Ive Svorcina ne compense guère. Ce "petit" Dell'otto n'est malheureusement pas le seul à rendre une copie moyenne. En effet, le scénariste livre un combat sans âme et qui surtout semble cousu de fil blanc : pas de suspense, pas d’émotion, juste du travail fait sans envie. On n'a du mal à croire à ce Wonder Man versus Avengers et son impact sur l'univers Marvel est si anecdotique qu'on pourrait largement s'en passer. Un Avengers Extra loin d'être mauvais mais qui aurait pu être bien meilleur. Espérons que le prochain sommaire de la revue ne nous déçoive pas non plus, sans quoi...