L'histoire :
Sur le front de l’Est, en Transie, Captain America, Dugan et Bucky se battent comme des lions. Mais les Allemands arrivent toujours plus nombreux et le bruit d’un char se fait entendre de loin. Cap lance son bouclier et tord le canon du char. Alors qu’ils distribuent les coups sans relâche, Bucky alerte son ami : les ennemis ont des plaques étranges qu’il n’avait jamais vues auparavant. Ils n’ont pas le temps de réfléchir cependant car ils sont complètement encerclés. Cap demande au radio d’appeler de l’aide mais c’est peine perdue. Il n’y aucune troupe aérienne ni au sol à proximité. Que peuvent-ils faire désormais ? Pourtant, un bruit sourd leur parvient, qui grandit de plus en plus. Des clameurs et des moteurs retentissent. La cavalerie arrive ! Dugan triomphe et les Allemands ne demandent pas leur reste et s’enfuient. Les renforts arrivent mais ils sont un tout petit nombre. L’officier qui est au-dessus de la Jeep descend et se présente. Le son s’arrête net ! Il s’agit en fait d’un leurre et cette unité, appelée « L’armée fantôme » met tous les moyens possibles pour faire croire aux Allemands qu’ils sont très nombreux et les faire fuir. Même le général est faux ! En attendant, cette stratégie a plutôt bien marché et a même sauvé Captain America et sa bande !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un titre intrigant, une couverture accrocheuse… La surprise continue quand on ouvre ce one shot. Voici en effet un nouveau Captain America atypique. Alan Gratz construit une histoire plutôt originale où la magie se mélange à la guerre et où le fantastique façon studio Hammer se mêle aux super-héros. Ce mélange étonnant nous rappelle la série What if car ce comics possède la même faculté de bousculer nos habitudes dans ce genre de récit. L’idée d’une armée fantoche qui n’utilise que des leurres pour impressionner l’adversaire résume bien l’objectif de Gratz. Le divertissement fonctionne à plein régime avec un savant mélange d’actions et de rebondissements, le tout se finissant en véritable apothéose. La surprise est double cependant car le visuel de Brent Schoonover a également de quoi étonner. Les lecteurs franco-belge seront ravis car son trait simple et épuré ressemble énormément au style ligne claire. Avec les couleurs chatoyantes de Sarah Stern, on se croirait presque dans un album de Blake et Mortimer ! Quand la magie s’invite dans un récit de Cap, ça fait des étincelles !