L'histoire :
À Harlem, les miséreux se pressent pour aller prendre à manger dans le foyer solidaire. Mais cela ne se passe pas comme prévu : une nuée de vampires à la cuirasse noire se jette sur eux. Pourtant, les civils sont extrêmement calmes et sourient presque devant cet événement. A tel point que les vampires s’interrogent mais ils comprennent vite pourquoi ils sont aussi calmes : Sam Wilson arrive en tenue de Captain America. Les vampire sont heureux car ils préfèrent ce genre de sang rare mais Cap se bat comme un beau diable et élimine facilement les ennemis, que ce soit avec son bouclier ou avec des prises spectaculaires. Et puis, il n’est pas seul. L’autre Captain America arrive. C’en est trop pour les suceurs de sang qui se changent en chauve souris et déguerpissent sans demander leur reste. Wilson profite de la présence de Steve Rogers pour l’inviter à un anniversaire spécial. Toute la communauté noire sera présente pour célébrer Isaiah Bradley. Il y a du beau monde en effet : Tornade,Captain Marvel, Iron Heart, Miles Morales, la Cape, Blade… Pendant la célébration, Sam apprend quelque chose d’étonnant. La compagnie Eaglestar propose un plan de concessions de terrains pour les fermiers noirs. Pourtant, la compagnie etait un groupe paramilitaire auparavant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture du nouveau Captain America version Faucon surfe sur le dernier film Marvel : Captain America Brave New World avec au second plan, derrière Sam Wilson, le fameux Hulk Rouge ! Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce comics ne raconte pas un nouvel affrontement entre les deux personnages mais imagine une toute autre histoire. C’est même un peu déroutant puisqu’on traite de la population black de façon très spécifique et un peu trop communautaire. Cela dit, l’idée de départ est un beau pied de nez à toute forme d’exclusion ou d’ostracisme. Un nouveau vilain apparaît pour l’occasion et le concept pourrait paraître plutôt sympathique s’il n’était pas balayé aussi vite. Dans ce récit, on va plus vite encore que les ailes de Captain America (la thématique du vol a d’ailleurs une importance ici) et le tout passe beaucoup trop vite. On soupçonne même que l’intrigue n’est qu’un prétexte pour quelques grosses scènes de baston qui se transforment presque en cirque à la fin tant c’est caricatural. Le visuel est beaucoup plus accrocheur notamment avec les épisodes dessinés par Eder Messias. Ce rare artiste (qui est aussi scénariste) fait un travail graphique époustouflant qui rappelle dans le style les plus belles heures d’Olivier Coipel. Dommage cependant que d’autres artistes prennent la relève même s’ils ont un niveau tout à fait correct. Pas de quoi malgré tout aller au paradis !