L'histoire :
Matt Murdock n'a plus vraiment d'argent depuis que le cabinet d'avocats Nelson & Murdock a été dissout. Certes, il a une maison et aucune dette mais il ne fait pas de folie, pouvant toujours compter sur la générosité de certains restaurateurs trop content d'avoir le justicier de Hell's Kitchen dans leur établissement. Alors qu'il marche dans la rue, Matt se fait interpeller par Spider-Man. S'isolant et mettant son costume de Daredevil, l'avocat voit le Tisseur s'en prendre à lui. Si son seul ami héros l'attaque, où va le monde ? Esquivant les toiles projetées, Matt aperçoit soudain l'Homme aux échasses braquer un hélicoptère en plein vol. Lui et Spider-Man arrêtent donc leur lutte futile et foncent sauver l'homme d'affaires et le pilote. En associant leurs talents, ils parviennent à vaincre et neutraliser le super-vilain. L'heure est maintenant aux explications. Le Tisseur a été mandaté par Kirsten McDuffie pour conduire Matt auprès de la juriste. L'avocat lui dit la connaître et aller la voir au plus tôt. Seulement, là, il doit aller voir Foggy. Ce dernier compte lui donner les raisons de l'arrêt d'activité de leur cabinet. Une explication où le mot cancer sera prononcé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une reprise en main inspirée et efficace, Mark Waid continue de narrer les aventures de Daredevil avec intelligence et subtilité. L'homme sans peur va de nouveau combattre des ennemis issus du folklore marvelien comme l'Homme aux échasses, Lady Bullseye mais aussi des adversaires le renvoyant à son passé comme le mystérieux Ikari. Nous le verrons résoudre de nouveaux mystères autour d'un curieux phénomène manipulant les foules, entretenir une relation amoureuse, soutenir son meilleur ami mais également faire équipe avec... des monstres. Comme à son habitude, Mark Waid narre avec une finesse indéniable les différents rebondissements dont le héros est aussi bien victime qu'acteur. Nous suivons l'ensemble avec un plaisir permanent. L'angle moins sombre que sur les précédents runs du personnage se révèle parfait et permet d'éviter tout sentiment de redite durant la (re)lecture des 16 épisodes que composent ce second tome. Visuellement, une grosse moitié est illustré par Chris Samnee (d'une régularité impeccable), Javier Rodriguez (très bon) et Jason Copland (pas mal du tout). Si vous appréciez Daredevil, voici un cycle incontournable, marquant et qui on l'espère se verra compléter par de futurs tomes, sachant que l'équipe artistique a ensuite concocté All-New Daredevil en poursuivant les différentes intrigues déjà en place. Au top !