L'histoire :
Fidèle apprenti de Dark Sidious, Dark Maul patiente. Ses envies d'en découdre avec les Jedi se font sans cesse plus pressante. Sur Twon Ketee, des créatures des marais éliminent consciencieusement chaque individu osant y pénétrer. Lorsque des groupes armés et préparés s'y rendent à leur tour, la mort est au tournant. Pourtant, lorsque Dark Maul y va, le nombre des créatures importe peu, il les tue de manière implacable. De retour sur Coruscant, Dark Maul se cache dans la foule, observant les gardiens de la paix qu'il exècre : les Jedi. Retrouvant son maître, le Sith entend celui-ci lui réclamer un peu de patience, des actes incontrôlés pouvant réduire à néant toutes les stratégies mises en place jusqu'ici. Pour calmer les ardeurs de Dark Maul, Sidious lui apprend que la fédération du commerce leur a demandé de l'aide. Des pirates s'en prennent à leurs activités minières sur Kellux et ils ont besoin que quelqu'un intervienne. L'occasion parfaite pour Dark Maul de se défouler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lors de sa première apparition dans l'Episode I, La menace fantôme, le personnage de Dark Maul a fasciné les spectateurs par son charisme et sa puissance à manier le double-sabre laser. Apparaissant depuis à travers divers médiums dont les comics, les fans peuvent régulièrement s'abreuver des aventures de ce grand méchant. Depuis l'arrivée de la licence Star Wars dans le giron de Marvel (pour les comics), nous n'avions pas encore eu droit à un récit consacré à l'apprenti de Dark Sidious. C'est désormais chose faite avec l'histoire imaginée par Cullen Bunn. Celle-ci nous montre un héros tout en nerfs et dont l'explosivité est palpable. Le récit se déroulant avec les événements du premier film, il meurt d'envie de combattre et de tuer des Jedi. C'est donc un Dark Maul prompt à vouloir éliminer tout ce qui l'énerve ou quiconque est désigné par son maître qui va passer un sale quart d'heure. La nervosité est clairement bien retranscrite par Bunn qui se focalise principalement sur cet aspect pour tisser une trame qui est assez classique au final. L'objectif de rendre toujours plus classe Dark Maul est réussi, malgré un manque d'originalité à la longue. Certaines planches sont d'ailleurs assez incroyables. Le brésilien Luke Ross s'imprègne sans difficulté des éléments visuels de la saga culte, même si on notera de temps à autre un manque de finition ou quelques erreurs de proportions. En fin d'album, nous retrouverons un court récit de Chris Eliopoulos, mignon et amusant. Un album qui plaira forcément aux fans de Dark Maul.