L'histoire :
Deadpool en a fini d’être un pirate et il laisse son bateau dériver sur les eaux. Après diverses conversations avec son être intérieur, il finit par s’interroger sur la réelle motivation de ses actes. S'il n’est pas vénal, il agit nécessairement pour se faire des amis. Ainsi va, en tout cas, la logique de Wade Wilson, le mercenaire décalqué du bulbe rachidien. En arrivant à San Francisco, Deadpool soigne son look et s’habille d’un petit short rose moulant et d’un petit marcel trop court pour lui. Lui qui pense être habillé à la cool devient la risée des passants. En rentrant dans un bar rempli de matelots, il scrute la télévision. Les X-Men sont en train de demander la fin des persécutions dont ils souffrent. Ils souhaitent vivre en paix sur l’île d’Utopia. Pour Wade, cela est une révélation. Il souhaite désormais faire partie du groupe de mutants !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le magazine consacré au plus taré des super héros Marvel revient avec un second numéro toujours aussi succulent. Deadpool a beau être l’un des personnages les plus utilisés ces dernières années par l’éditeur américain, la série mère scénarisée par Daniel Way est incroyablement régulière en terme de qualité. Ce nouveau numéro contient les chapitres 15 et 16. Nous y découvrons un Wade Wilson (le vrai nom du mercenaire) en proie au doute. Pourquoi est-il devenu un célèbre tueur ? Pour l’argent ? Non : pour se faire des amis ! Pour un peu, Deadpool deviendrait presque fleur bleue. Heureusement, ce n’est pas le cas : le récit ne tombe jamais dans la niaiserie sentimentale, mais se laisse plutôt aller à la comédie déjantée. Le héros souhaite absolument faire parti des X-Men, ce qui n’est pas vraiment pour leur plaire. Et lorsqu’on sait combien Deadpool peut être persuasif, l’histoire ne peut qu’être un régal. Signalons tout de même que les premières pages sont un peu chaotiques, mais que l’histoire se met rapidement en place. Segmenté en plusieurs parties, ce cycle sera à suivre dans les prochains épisodes du bimestriel. Fun et rythmé, ce second volet permet de retrouver Paco Medina aux dessins. Le dessinateur vénézuélien avait débuté la série avec Daniel Way, dans le Secret Invasion hors série n°3, et c’est avec un vrai plaisir que l’on retrouve le style cartoon de l’auteur. Malgré une couverture ne correspondant pas aux épisodes contenus dans le deuxième opus, la revue Deadpool reste une lecture marquante et carrément distrayante. A lire !