L'histoire :
Deadpool est un type assez changeant. Après avoir eu l’envie de devenir pirate, il choisit de devenir un membre des X-Men. Ces derniers sont considérés par la population comme des ennemis, voire même des terroristes, depuis que Norman Osborn dirige le pays. Cyclope occupe alors la place de leader des mutants. Lorsqu’il voit débarquer Wade au poste de X-Men, il le refuse d'emblée. Bien décidé à faire partie de leur groupe, Deadpool apprend que ces derniers temps, Kincaid, le père de Cessily, ne cesse de leur causer des problèmes. Il utilise en effet les médias afin de faire croire que sa fille est retenue prisonnière par les X-Men. Alors que celle-ci l’appelle pour lui demander des comptes, elle se fait piéger. En effet, leur conversation est retranscrite par une émission de télévision et ce n’est pas l’intervention de Cyclope qui arrange les choses. Ce dernier s’inquiète cependant, car Deadpool est suffisamment fou pour éliminer Kincaid et ainsi prouver sa fidélité aux mutants !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelques semaines après un second numéro plutôt sympathique, la revue consacrée à la série Deadpool transforme l’essai. A la barre, on retrouve toujours le fantasque Daniel Way qui réussit un véritable tour de force en créant un récit solide, où la folie de son personnage principal est omniprésente. Deadpool ne cesse de se parler et ses dialogues totalement décalés font mouche. L’humour ponctue une histoire qui pourtant, ne laisse pas de temps mort. Le scénariste évite l’écueil de la dispersion, qui pointait dans le numéro précédent. Les lecteurs suivent, d’un côté Deadpool qui cherche à enlever une épine du pied des mutants et de l’autre, les X-Men qui lui courent après. Vu que les deux chapitres se déroulent durant la gouvernance du Marvelverse par Norman Osborn, on comprendra que les enfants de l’atome évitent de ternir leur image auprès de la population. Cet excellent numéro de Deadpool est toujours aussi agréablement illustré par le dessinateur vénézuelien Paco Medina. Fournissant des planches travaillées, ce dernier conforte l’aspect loufoque de certaines situations et de son héros. Signalons que la route du mercenaire le plus frappadingue devrait croiser celle de Spider-Man lors de ses prochaines aventures. Une rencontre qui ne risque pas de manquer de joutes verbales pour le moins drôlissimes. Vivement la suite...