L'histoire :
Wade Wilson, connu de tous comme étant un mercenaire costumé répondant au nom de Deadpool, est ravi. En effet, dans sa revue favorite Black ops magazine, une petite annonce propose un concours dont le lot, un an d’abonnement et 200 000 $, aurait de quoi ravir plus d’un mercenaire. Wilson se rend donc à l’adresse indiqué. Sur place, d’autres types lui cherchent des noises, armes à la main. Lui ne se pose pas de question et les élimine aussitôt. Applaudi par le commanditaire de ce test, Deadpool apprend que pour obtenir le véritable lot d’un million de dollars, il doit désormais éliminer un bookmaker qui chercherait à nuire à ce mystérieux employeur. Deadpool accepte bien évidemment la proposition. Masqué et toujours aussi loufoque, le mercenaire se rend à l’adresse qui lui a été donnée. Pénétrant dans l’immeuble, il défonce la porte de l’appartement d’un coup de pied. Il s’aperçoit alors qu’il n’y a personne et… une bombe explose dans la seconde qui suit. Sain et sauf grâce à son agilité et son pouvoir de guérison, Deadpool est particulièrement énervé. Il n’aime pas qu’on le prenne pour un idiot et retourne demander des comptes à son mystérieux employeur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deadpool est un mercenaire atteint d’un cancer en phase terminale qui sert de cobaye à l’expérience visant à créer l’Arme X et bénéficie donc du fameux pouvoir de guérison dont Wolverine use et abuse dans ses péripéties. Le souci pour Wade Wilson, son vrai nom, est que la maladie l’a totalement défiguré. De nombreuses cicatrices marquent à présent son corps et son visage. Depuis, Deadpool n’est pas vraiment très stable, psychologiquement parlant. Il envoie moult répliques digne de Peter Parker (Spider-Man) dans ses grandes heures, des références aux comics ou au cinéma, et n’hésite pas être aussi brutal que Logan (Wolverine). Forcément, un personnage aussi décalé a trouvé ses fans dès son apparition. Alors qu’il bénéficie aujourd’hui d’une côte de sympathie revenue à son maximum (ou pas loin), Deadpool s'offre avec Suicide kings une mini-saga de qualité. Cette fois, le mercenaire dégingandé devient l’objet d’une traque rude de la part de plusieurs super héros, dont le redoutable et têtu Frank Castle, alias le Punisher. Le scénario, écrit conjointement par Mike Benson et Adam Glass, est assez réussi. La légèreté du récit est vraiment plaisante et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Deadpool, ce titre figure comme une parfaite introduction à son univers. Outre des dialogues assez fendards, l’histoire est avant tout basée sur l’action et il y en a ici une forte dose ! Carlo Barberi s’en sort bien au niveau des dessins. Sans fioriture, il effectue une prestation régulière tout du long des 5 chapitres. Une lecture conseillée aux amateurs de Marvel et forcément aux fans de Deadpool, cela va sans dire.