L'histoire :
Par une inquiétante nuit orageuse, plusieurs héros poussent les portes d'une immense bâtisse. Tour à tour, ils s'installent autour d'une table, un feu de cheminée crépitant en arrière fond. Chacun d'eux a répondu à l'appel d'une énigmatique invitation et progressivement, la tension devient palpable parmi les convives. Que font-ils en ce lieu ? Qui les as réunis ? Dans quel but ? Autant de questions sans réponse. C'est le moment opportun choisi par Deadpool pour fait son entrée en scène et apporter des réponses à leurs interrogations. Wade Wilson leur révèle alors le fait qu'ils sont tous victimes d'un odieux maitre chanteur disposant de dossiers compromettants sur chaque invité. A l'instar de Hercule Poirot, il annonce alors une terrible sentence: le corbeau est l'un d'entre eux ! Pire, alors que la pièce est soudainement plongée dans l'obscurité, les invités font une funeste découverte en trouvant le corps sans vie d'un des invités...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le succès des films , le mercenaire déjanté est omniprésent dans les publications de Marvel qui surfe sur l'engouement d'un large public. Ainsi, Deadpool est assaisonné à toutes les sauces et parfois ça devient franchement tiré par les cheveux. On imagine la difficulté des scénaristes qui doivent sans cesse rechercher un nouvel angle d'approche à un personnage autant sollicité. Joshua Corin imagine ainsi une aventure rappelant le doux parfum des romans d'Agatha Christie mais en mode complétement déjanté. Car oui, c'est du Deadpool avec son lot de loufoqueries débridées menées tambour battant agrémentées d'une galerie de personnages hilarants. Le talent de l'auteur réside dans sa capacité à créer des dialogues percutants et des ressorts comiques qui font mouche. Le dessin nerveux de Todd Nauck fait le job et colle très bien à l'univers délirant de l'anti-héros. C'est drôle et bien réalisé et l'on s'amuse à jouer à ce pseudo cluedo sous acide. Alors qui a tué le colonel Moutarde avec des chimichangas dans le living room ?