L'histoire :
A Highway Mill au Nouveau Mexique, deux amis longent une ancienne zone militaire protégée. Alors que tous les deux débattent quant à l’éventualité de sauter par-dessus le grillage, un gigantesque vaisseau s’écrase à quelques mètres d’eux. Abasourdis, ils se rapprochent de la carcasse et voient un type en descendre. Il s’agit de Kyle Rayner l’actuel porteur de l’anneau, qui est venu délivrer un message. Malheureusement, il n’a pas le temps de le transmettre puisqu'il s’évanouit. A Coast City, Carol est revenue voir l’endroit où elle a grandi. La base militaire aujourd’hui déserte n’a pas changé, à ceci près que les avions qui y sont restés, sont dévorés par la rouille. Pour de nombreuses personnes, Hal Jordan, l’ancien porteur de l’anneau de la lanterne verte, reste le sauveur de la Terre mais maintenant que son esprit a fusionné avec celui du Spectre, cela ne fait pas l’unanimité. Pourtant, le fantôme d’Hal apparaît à Coast City et échange quelques avec Carol, celle qui fut sa compagne. Pour la JSA, le doute n’est pas permis, Jordan est de retour…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En cet été 2011, l’actualité autour de Green Lantern n’aura jamais été aussi riche avec la sortie du long métrage (le premier) consacré au super héros de DC Comics. L’éditeur Panini Comics, afin d’inviter les lecteurs à se joindre à l’aventure, a choisi de publier la saga Rebirth (Renaissance) créée par Geoff Johns et mettant sur le devant de la scène le plus grand Green Lantern de toute la continuité. Il s’agit bien évidemment d’Hal Jordan mais celui-ci étant mort, le scénariste a du se creuser les méninges pour le ramener sur le terrain des vivants. Disons-le d’emblée, si l’histoire que le grand orfèvre de DC Comics (Johns occupe un poste phare chez l’éditeur) est sympathique, elle ne risque pas de trouver beaucoup d’écho auprès des non-initiés de cet univers. Les personnages sont nombreux et pas forcément introduits de la plus simple des façons. Pour les habitués, cela n’est pas gênant et le retour d’Hal Jordan risque d’en faire sourire plus d’un. Un point fera cependant l’unanimité chez les lecteurs : les dessins d’Ethan Van Sciver. Ceux-ci sont fins, détaillés et certaines planches sont très impressionnantes. A la fin de l’album, deux courtes histoires dont une de Darwyn Cooke viennent compléter cette édition. Une Renaissance qui plaira aux amateurs de Green Lantern mais qui risque de ne pas accrocher de nouveaux lecteurs aux wagons.