L'histoire :
La situation à Santo Marco est véritablement dramatique : les luttes tribales engendrent de nombreux massacres. Alors qu'une tuerie s'apprête à avoir lieu sous les yeux des casques bleus qui ne peuvent intervenir, War Machine arrive. Eliminant un à un les militaires recensés comme hostiles et dangereux, il réussit à sauver les nombreux innocents et épargne un terroriste appelé Parnell Jacobs. S'il n'exécute pas ce dernier, c'est qu'il souhaite l’obliger à l'aider pour une mission plus importante encore, pouvant sauver de nombreuses vies. Il l’enferme alors dans sa base située dans l'espace. Celui qui fut James Rhodes, avant de devenir War Machine, lui dévoile alors que Glenda, la femme de Parnell, est retenue et torturée par des mercenaires, suite à de curieuses recherches. Entendant cela, Jacobs accepte volontiers de l'aider, même s'il n'a aucune idée de ce à quoi il s’expose. War Machine part donc vers le camp où elle est enfermée, mais là-bas des faits inattendus se produisent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En ce début d’année 2010, l'actualité autour d'Iron Man est en pleine expansion, en raison de la sortie proche du second long métrage mettant en action le super héros atypique de Marvel. L'un des nouveaux personnages débarquant dans le film est War Machine… il est donc logique de le voir débarquer dans un titre, mettant ce second couteau en avant dans une aventure inédite. Iron Man sert ici de prétexte, le temps de deux ou trois cases. Greg Pak s'est chargé de scénariser cette histoire. Malheureusement, le résultat est à la hauteur de ses décevants travaux, comme la reprise catastrophique de la série 1602 (le tome 3). Peu ambitieux, le titre se sert de flashbacks très rapidement expédiés, pour revenir sur les origines de la construction de l'armure de James Rhodes. Le reste du temps, il ne se consacre qu'à une seule chose : l'action. L'ensemble est très « bourrin » et une fois la lecture achevée, s’empare de vous la désagréable impression de n'avoir assisté qu’à des gunfights saupoudrés de textes inintéressants. Certes, les rebondissements s'enchainent… mais n'importe quel prétexte suffit pour obtenir des explosions et des morts à la pelle. L'autre point négatif vient des dessins de Leonardo Franco : l'artiste argentin s'en était pourtant bien sorti sur Hellblazer, alors que le constat est ici moins glorieux. Outre une couverture réussie, les planches intérieures montrent un trait parfois trop épais, voire même granuleux, ce qui gâche clairement un character-design plus réussi. Dommage de voir que ce titre ne se destine qu'à une seule frange de lecteurs : les bourrins fans de War Machine. Vraiment décevant.