L'histoire :
Longtemps, Tony Stark a cru que son passé n'avait rien de bien original. Il se trompait lourdement car ses parents ne lui ont pas tout dit. C'est à un robot, Enregistreur 451, qu'il doit la révélation suivante : il n'est pas un humain totalement normal. Lorsqu'il était encore dans la ventre de sa mère, il fut reconfiguré pour bénéficier d'une plus grande intelligence et d'une plus grande résistance physique. De telles révélations secouent le fantasque milliardaire. Il doit cependant assumer très vite cette horrible vérité car une nouvelle menace approche de la Terre. Le robot Déicide approche très vite et alors que la situation semble plus désespérée que jamais, l'Enregistreur 451 annonce à Tony Stark qu'il a les capacités de contrôler cet engin de mort. Mais cela n'est pas aussi simple...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré des essais concluants sur les X-Men ou Wolverine, le scénariste Kieron Gillen n'arrive pas à trouver l'inspiration nécessaire pour rendre intéressantes les aventures de Tony Stark. Après un premier album se terminant par le départ d'Iron Man pour l'espace, l'auteur n'a jamais trouvé la bonne formule. Entre des aventures tragi-comiques ou l'apparition des Gardiens de la Galaxie, les poncifs obligatoires se sont bien trop vite succédés. La divulgation des origines secrètes du héros est d'ailleurs un exemple parfait d'aléas non maîtrisés. Kieron Gillen, dans ce troisième volet, conclut l'ère spatiale de Tony Stark, et ce n'est pas peu dire que l'on avait hâte. Peu inspiré, le récit se contente d'enchaîner des rebondissements prévisibles sans aucune ferveur ni tension. Bref, la conclusion de cette saga est à oublier au plus vite. Surtout que les dessinateurs répondant présents ne se sont pas vraiment surpassés et offrent le minimum syndical. Iron Man s'est donc perdu dans l'espace...