L'histoire :
Cet album réunit plusieurs histoires courtes :
- Course en solitaire : Cela fait 401 jours que Minho parcourt incessamment le labyrinthe qui jonche le camp. Solitaire, il doit former un second coureur : Ben.
- Mon ami George : Un jeune homme récupère du petit bois pour alimenter un feu. Juste à côté, se trouve un autre garçon qui n'a pas l'air dans un état normal. D'où le fait qu'il soit attaché, peut être...
- Un véritable labyrinthe : Un jeune homme se réveille dans un drôle d'ascenseur qui monte. Il se retrouve dans des terres gelées et est accueilli par plusieurs femmes. Un labyrinthe de glace les empêche de fuir...
- Brûlé : Dans un monde désolé, un homme tente de survivre, croisant des humains qui n'en sont plus et d'autres qui essaient de le tuer...
- Un monde infernal : Six mois après une éruption solaire qui a ravagé la Terre, certaines élites essaient de rebâtir un semblant de société...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est en 2009 que l'américain James Dashner a sorti le premier roman de sa saga intitulée L'épreuve. Dans celui-ci, nous suivons un groupe de jeunes gens confrontés à un monde hostile. Les thématiques sont proches d'autres œuvres du type Hunger Games ou Divergente et à l'instar de ses sagas littéraires, les livres de James Dashner ont connus une transposition cinématographique. Après Le Labyrinthe, un second film La Terre Brûlée est sorti en 2015 et comme souvent, des récits inédits publiés sous la forme de comics sont lancés par les éditeurs américains. Le présent album réunit 5 histoires dont le but est d'offrir un éclairage différent ou des extensions de scène. La couverture de l'ouvrage laissée présager que nous aurions droit à des histoires basées uniquement sur le second film (ou livre), ce n'est pas le cas. Si cela n'est pas très grave, on s'inquiète dès les premières pages de la qualité du contenu proposé. En effet, l'ensemble est extrêmement creux et n'apporte strictement rien aux fans des longs-métrages ou des romans. L'ensemble se lit à une vitesse folle et l'on ne retient rien d'important ou d'intéressant au final. Le bilan scénaristique est pauvre. Les dessinateurs remplissent quant à eux leur office, sans réussites majeures ni prestations mémorables. Voici le type d'album totalement dispensable et qui ne rend aucunement justice à l'univers de James Dashner.