L'histoire :
Conan, déçu par les conditions de travail dans une mine, quitte cette dernière après avoir brisé trois de ses compères. Suite à son départ, il est suivi par un admirateur vieillissant. Chemin faisant, et après avoir fait halte dans une ville, il empêche deux hommes de tuer une belle jeune femme. Après que celle-ci lui ait comptée son périple, il décide de l’aider, elle et son frère, et de les délivrer du joug d’un méchant sorcier. À peine remis de cette aventure, Conan se retrouve sollicité par un Roi qui lui demande d'éliminer un faux dévot. Dans son périple, Conan découvre le secret de la fortune du sorcier, et y voit une façon de s’enrichir, après bien sûr de multiples combats. Par la suite, Conan mettra à mal deux bandes rivales dans le trafic de lotus noir, en se faisant passer pour un mercenaire travaillant pour l’un puis l’autre, mais n’ayant pour but que de récupérer, auprès d’adorateurs de Set qui ont des vues sur le trafic, son équipage.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette 21e intégrale des aventures de Conan se compose des épisodes 120 à 125, publiés en 1986. Sans faux-semblants, nous pouvons d'emblée vous dire que nous sommes très loin de la grande période de la série, celle scénarisée par Roy Thomas. La série vit de ses heures de gloire passées et les scénaristes de cette anthologie, Larry Yakata et Don Kraar, ont du mal à convaincre. Gary Kwapisz, se la joue John Byrne ou frank Miller puisqu’il signe aussi certains récits et les dessine. Si Larra Yakata se tire honnêtement de l’exercice, signant les deux meilleurs histoires du recueil : L’étoile du Thamazhu et La fleur du lotus noir, les autres auteurs font plutôt de la peine, nous servant des caricatures d’histoires et de personnages. Pour les dessins, le constat est le même : plagiant John Buscema, les différents dessinateurs nous font passer du moyen au médiocre, avec des visages grossiers, un Conan changeant de visage d’une case à l’autre, des perspectives mal négociées... Bref, on est loin des grands albums cultes de Barry Windsor-Smith et de John Buscema. En conclusion, un album à conseiller aux fans hardcore du Conan...