L'histoire :
L'album contient deux histoires :
- David Banner s’est vu confier la mission de tuer Nicholas Fury. Mais ce dernier, en jouant de ruse, a réussi à l’assommer. A son réveil, David se retrouve dans un endroit qui ne ressemble guère à son Écosse natale : il s’agit du nouveau monde ! A sa grande surprise, des êtres énormes ressemblant à de gros reptiles, des dinosaures, se situent juste à côté de lui. Et l’arrivée de vélociraptors provoque la fuite de nombre d’entre eux. David est heurté par un de ces monstres et soudain, il se métamorphose en un humain à la dimension hors norme, plus connu sous le nom de Hulk.
- En 1602, durant la traversée de l’Atlantique, quatre aventuriers furent pris au milieu d’une lumière vive et étrange. Depuis lors, ceux-ci bénéficient de pouvoirs ou de caractéristiques hors du commun. C’est en tout cas ce que raconte un homme passablement éméché dans une taverne de Latvérie. L’homme est pris à parti par des soulards, mais sa force, ainsi que la présence d’une dame, Médusa, les calment bien vite. La garde du comte Fatalis pénètre alors dans la taverne et leur demande de les suivre.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les lecteurs de comics et les fans de Neil Gaiman avaient réservé à la série Marvel 1602 le meilleur des accueils. Le titre était de qualité et l'édition française était même en rupture depuis longtemps. Panini résoud ce problème en sortant simultanément une réédition du premier opus en version Deluxe, mais également en publiant un second recueil réunissant les troisième et quatrième albums 100% Marvel. Respectivement scénarisés par Greg Pak et Peter David, les deux parties le nouveau monde et Les Fantastis ne sont malheureusement pas aussi réussies que la première saga de Neil Gaiman. Les récits misent principalement sur l'action, au détriment d'une véritable cohérence. Basic et sans doute traité de façon rapide, ce rendement touche également les dessins. On retrouve néanmoins avec joie Greg Tocchini, qui nous avait emballé sur The last days of american crime. La partie qu'il illustre ici est pourtant très irrégulière. Ce qui n'a rien d'étonnant, puisqu'il s'agit d'un de ses premiers travaux... Le tandem Pascal Alixe et Koi Pham ne parvient pas non plus à hausser le niveau. Tant et si bien que l'ensemble paraît au final assez pauvre. L'ouvrage se révèlera tout de même indispensable pour les collectionneurs invétérés de Marvel ou d'éditions de bonne qualité. Mais il devrait avoir beaucoup plus de mal à convaincre les autres...