L'histoire :
Dans le complexe général du HAMMER, Synthia Schmidt, alias Sin, connue pour être la fille de Crane Rouge, est retenue prisonnière. L’agent spécial Jones lui propose de faire partie des Thunderbolts, des prisonniers qui, en échangent de service, regagnent leur liberté. Une condition à cela : que celle-ci lui révèle l’identité du second tireur qui a tué Captain America. Elle réussit à se défaire de ses liens et agresse l’agent du HAMMER. Elle lui confie alors qu’« il » n’est pas mort, sans préciser s’il s’agit de Crâne Rouge ou de Cap. Elle est rattrapée dans sa fuite par Bullseye qui, désormais, a pris l’apparence d’œil de Faucon. Au même instant, dans le laboratoire d’Hank Pym, ce dernier, Vision, Faucon et Sharon Carter sont réunis afin d’évoquer la question Captain America. La jeune femme, qui était l’ancienne petite amie de Cap, n’est plus sous l’emprise de Crâne Rouge. Elle avoue donc à ses amis qu’elle est celle qui l’a tué. Cela ne s’arrête pas là puisqu’elle leur raconte aussi avoir repris ses esprits dans un lieu étrange, où se trouvait une plate forme temporelle. A l’intérieure, la silhouette de Captain America était perceptible…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Hors série des Marvel Icons propose avec son 17e numéro (et le suivant) la série Captain America Reborn. Le super héros à la bannière et au bouclier, décédé lors des sinistres événements de Civil War, ne pouvait rester absent aussi longtemps des ouvrages Marvel. L’éditeur américain a donc confié la lourde tâche de faire revenir le personnage à un scénariste chevronné, Ed Brubaker. Grace à des titres comme Criminal ou Iron Fist, le scénariste a prouvé qu’il savait parfaitement se triturer la cervelle pour surprendre son lectorat. Néanmoins, Brubaker ne convainc pas entièrement avec ces trois premiers chapitres, qui prennent une direction plus fantastique qu’à l’accoutumée pour faire revivre le mythique soldat américain. Le récit alterne en effet les flashbacks avec régularité ; or si ces séquences du passé de Cap sont assez intéressantes, elles ne servent pas vraiment l’histoire. Deux dessinateurs se relaient à l’illustration de l’ensemble. Certaines planches sont très réussies, d’autres moins inspirées. Certaines poses de Cap semblent aussi bien peu naturelles… L’association entre Bryan Hitch et Butch Guice est donc juste passable, loin d’être exceptionnelle. Un début de diptyque assez déstabilisant qui, on l’espère, se stabilisera à la hausse dans le prochain fascicule.