L'histoire :
Ces derniers temps, de curieux phénomènes se produisent. Des personnalités aussi différentes qu’un général ou un joueur de baseball deviennent totalement fous et s’en prennent aux autres individus. Steve Rogers réintègre enfin ses quartiers, après un long séjour chez les Vengeurs et diverses missions. A son arrivée, la Sentinelle de la Liberté tombe sur des squatteurs. Il s’agit d’une famille qui, par la faute de promoteurs immobiliers, n’a plus de toit. Généreux, Steve accepte qu’ils restent chez lui, le temps qu’il trouvent une solution. Entretemps, Carol Danvers, son ex petite amie, vient lui rendre visite, pour lui demander de l’aide. Œuvrant pour le SHIELD, elle cherche une explication à d'étranges et récents phénomènes. Pour Captain America, la priorité immédiate est de rencontrer le promoteur qui construit dans les environs et le convaincre de donner un appartement à la famille qu’il héberge. Lorsqu’il le voit, le professionnel de l'immobilier semble possédé. Il refuse en bloc et se met à hurler brusquement. D’énormes bruits sourds se font entendre. Le Rhino apparaît et il compte bien tout démolir !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Marvel les grandes sagas voit son septième numéro consacré à Captain America. Le cycle choisi par Panini date de 1998 et réunit les chapitres intitulés American nightmare. Ecrite par l’expérimenté Mark Waid, l’histoire montre un Steve Rogers enquêtant sur d’étranges phénomènes qui transforment de paisibles individus en dangereux cinglés. Bien sûr, les apparences sont trompeuses. L’auteur de Kingdom Come fournit un titre assez efficace qui est donc assez agréable à lire, même s’il n’est pas le meilleur qu’il ait écrit. Le rythme est soutenu et les rebondissements s’enchainent sans vraiment de surprises. Mais si le scénario est assez un convenu, on ne pourra pas s’empêcher de louer le travail d’Andy Kubert. Le dessinateur fournit en effet des planches assez dynamiques et indéniablement soignées. On remarquera cependant quelques poses un peu statiques mais c’est bien le seul bémol à évoquer. Ce volet est donc assez plaisant sans être exceptionnel. Il comprend aussi un bonus de fin : un chapitre intitulé La vie, la liberté, qui complète l’ouvrage de façon correcte. Ce septième opus est donc convenable.