L'histoire :
Désormais président des Etats-Unis, Norman Osborn a parfaitement su tirer profit de l'invasion Skrulls. Mais l'ancien Bouffon Vert est loin d'être devenu honnête et ça, Frank Castle l'a bien compris. Utilisant un fusil sniper extraterrestre, le Punisher vise la tête d'Osborn à plus de cinq kilomètre de là. Au moment idéal, il appuie sur la détente. La balle est stoppée à quelques centimètres par Sentry qui, l'instant suivant, est aux côtés de Castle. Ce dernier fuit en lançant des grenades et en canardant le super héros… en vain. Sentry est surpuissant et ne craint nullement ces broutilles. Alors que Frank est acculé, il se menotte à un conduit et annonce à son ennemi qu'il n'a que quelques secondes pour désamorcer une bombe située dans une école à l'autre bout de la ville. Stratégie habile pour le Punisher, qui profite de l'instant où Sentry part, pour s'enfuir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En signant un contrat d'exclusivité avec Marvel, Rick Remender, le créateur de Fear Agent a propulsé plusieurs super héros dans de savantes histoires. L'un d’eux, le Punisher, est au menu de ce Marvel Saga avec la première moitié de son Living in darkness. Se déroulant durant la période Dark reign, l'auteur présente Frank Castle comme un ennemi public. Selon la volonté même du président Osborn, il devient l'objet d'une traque. Le récit est particulièrement réussi, les scènes d'action s'enchainent à toute vitesse et les surprises vont bon train. Depuis le Punisher sauce Garth Ennis, on n'avait pas autant pris son pied sur les aventures de Castle, c'est dire ! Illustrés par Jerome Opẽna, compère de Remender sur Fear Agent (avec Tony Moore également), les dessins sont extrêmement dynamiques. Le dessinateur ibérique montre un talent en pleine évolution qui devrait à l'avenir être indiscutable. Son trait fin et détaillé fait des merveilles sur ce titre ! Un épisode indispensable, fourmillant de clins d'œil et d'hommages aux comics de genre (comme la couverture notamment). La classe, quoi !