L'histoire :
Engagé par Norman Osborn pour éliminer le Punisher, Hood décide de changer de stratégie : il utilise son pouvoir pour ramener à la vie une quinzaine de criminels tous tués par le Scourge of the underworld. Celui qui est possédé par le démon Dormammu leur propose alors de les laisser plus d’une semaine s’ils parviennent à tuer Frank Castle. Depuis qu’Henry l’a rejoint, ce dernier pose de sérieuses difficultés aux voyous et assassins ayant la main mise sur la ville. Alors qu’il erre dans une ruelle, il aperçoit le Spectre sur le toit d’un immeuble. Sans plus attendre, il l’abat ce criminel ressuscité par Hood, d’une flèche bien placée. Celui-ci n’est que le premier d’une longue série. Car alors que les autres s’emploient à le trouver, Frank a fort à faire avec La Mouche qui vient de tuer une innocente. Tentant de l’éliminer à coups de grenades puis de coups de poings, les deux adversaires finissent par se battre dans la rue. A l’extérieur, Castle n’imaginait pas que les Vengeurs voudraient lui trouer la peau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme suite au quatrième fascicule de Marvel Saga mettant en scène le Punisher, ce nouveau périodique est une fois encore concocté par Rick Remender, le créateur de Gigantic ou de The last days of american crime. Poursuivant son histoire au moment où elle s’est arrêtée, le récit dévoile Hood engageant une bande de criminels ressuscités pour tuer Frank Castle. D’emblée, l’histoire se révèle plus classique et peu surprenante. L’action est certes ininterrompue, mais la profusion de personnages de second choix ne parvient ni à rendre le titre intense, ni même drôle. Raté donc, mais pas autant que les dessins qui étaient précédemment illustrés par Jerome Opeña et qui sont, sur cet opus, assurés par Tan Eng Huat, un artiste malaisien. Celui-ci montre un trait extrêmement fin qui aurait pu être intéressant si ses personnages ne prenaient des postures de gymnastes, voire de contorsionnistes, lors des phases d’action. Pas vraiment esthétique, donc. Il faut patienter, du coup, jusqu’à l’ultime chapitre, un annual (épisode hors continuité), pour revoir le trop peu présent Jason Pearson et sa griffe beaucoup plus intéressante. Un cycle bien moins convaincant que le précédent, dommage.