L'histoire :
Des charges explosives de type C4, placées dans la tête de la Statue de la Liberté, viennent d'être désamorcées par Steve Rogers ! Le Super Soldat quitte la zone sécurisée par l'Armée et déjà il pense à la suite des évènements. Bientôt les caméras de sécurité permettront de reconnaître le visage défiguré de Sin, la fille de Crâne Rouge. Les médias feront leurs choux gras, répandant la paranoïa de façon insidieuse. En l'identifiant, ils penseront avoir résolu l'affaire, alors qu'aucun journaliste ne connaît la vérité... Steve Rogers, en revanche, n'a rien oublié de l'histoire de Synthia, elle dont le père fut l'un de ses pires ennemis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois n'est pas coutume pour une série américaine, c'est au moment où elle s'achève sur ses terres natales qu'elle débute chez nous et ce, six mois seulement après ses débuts. Vous l'avez compris, on fait allusion à Fear Itself, l'évènement qui va impacter presque toutes les séries Marvel ! Pour autant, ce n'est pas dans ce numéro qu'on trouvera grand chose à se mettre sous la dent, car son contenu n'a rien d'exceptionnel. Un opus qui fait fait office de mise en bouche mais s'avère assez fade ! Le tandem Brubaker-Eaton délivre certes un épisode honnête, mais le fameux scénariste se contente de plonger le lecteur dans le bain, sous la forme d'un flashback, où Namor, Bucky et Cap' affrontent Crâne Rouge. Si ce dernier repose en paix (ou grille en Enfer), c'est sa fille qui a repris le flambeau. Synthia Schmitt se fait appeler Sin et pour accomplir sa revanche, elle semble avoir repris les recherches de son père, qui la conduisent sur la piste d'objets mythiques... Cet épisode de 30 planches à l'esthétique correcte est le cœur de ce numéro, même s'il faut admettre qu'Eaton, fort de ses dizaines d'années d'expérience, ne sera jamais non plus un virtuose du pinceau. Alors comment expliquer que les deux autres récits soient aussi mal dessinés qu'insignifiants, en particulierLe fruit du pécher : 6 planches hideuses qui ouvrent l'album. Au moins, les onze dernières pages qui forment l'histoire de conclusion (Un peu d'aide), présentent la particularité d'être muettes, ce qui leur confère un brin d'originalité dans le traitement narratif... Bref, on ne vous recommande pas ce numéro famélique, que l'on aurait apprécié plus consistant. Il nous faut désormais attendre le vrai début de Fear Itself dans seulement quelques semaines...