L'histoire :
Peter Parker est dans un file d'attente au Barstucks lorsqu'il remarque une jolie jeune femme. Il hésite tellement à l'accoster qu'elle finit par partir sans qu'il n'ait eu le temps de rien faire. Enfilant son costume de Spider-Man avec un burrito à la main, il s'en va manger tout en haut d'un immeuble lorsqu'après une bouchée, son sens d'araignée s'agite. Une cité flottante et à l'allure des plus sombres se trouve juste au dessus de New York. Des créatures ailées en sortent et se pressent vers les habitants de la Grosse Pomme. Contraint d'abandonner son burrito sur le bord de l'immeuble, Spider-Man empêche les monstres de commettre du mal et se voit rapidement aidé dans sa tâche par Medusa, la Reine des Inhumains, et quelques uns de ses sujets. New Attilan est d'ailleurs attaqué par ses créatures ! Après les avoir neutralisés, Spider-Man, Medusa et quelques Inhumains décident de se rendre dans la cité flottante pour voir de quoi il en retourne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Marvel Universe s'offre pour la quatrième fois en l'espace de quelques années un numéro 1. Pour inaugurer cette nouvelle revue, Panini Comics a sélectionné la mini-saga en trois parties Inhuman Error. L'histoire se déroule avant les événements de Secret Wars et est écrite par Jeff Loveness. Dès les premières pages, nous suivons un Peter Parker toujours aussi gauche en matière de drague. Le ton est léger, l'humour efficace. Bref, le récit débute de la meilleure des manières. Arrive très vite une menace venue du ciel puis vient Medusa et les Inhumains. La lecture conserve son aspect léger et la dose d'action proposée permet de passer un moment réellement agréable. Très vite, nous découvrons l'identité du grand méchant et loin d'offrir une vision classiquement manichéenne de celui-ci, Jeff Loveness revient à l'aide de flashbacks sur les motivations de ce dernier. Certes, la narration n'est pas la plus innovante mais elle est efficace. L'arrivée de Captain America apporte un plus indéniable lors de la dernière partie de l'histoire. Visuellement, le résultat est assez varié. Les styles des trois artistes sont assez différents mais fonctionnent assez bien individuellement. Il y a parfois quelques planches en deçà mais cela reste très correct. Ressort au final de ce premier numéro une revue vraiment sympathique.