L'histoire :
Invaincu : Dare-Devil ! Ce nom résonne régulièrement dans les souterrains où les parieurs misent sur des jeux de combat violents. L’ancien super-héros est l’éternel vainqueur et personne n’a jamais réussi à le battre. Même change en zombie, Dare-Devil a gardé ses sens surdéveloppés et c’est une vraie machine à tuer…
Espoir : Spider-Man tente de s’accrocher aux derniers espoirs qui lui restent : à tous ses collègues du Daily Bugle qui sont encore vivants et qu’il faut sauver et à Tante May et Mary Jane qui doivent être cachées quelque part. Il s’interdit de penser au pire car c’est l’espoir qui lui donne la force de lutter et de se battre dans cet enfer au milieu de ces hordes de morts-vivants…
Sous le regard d’un futur impitoyable : Ils doivent y retourner : c’est une question de vie ou de mort pour l’humanité. Et ils doivent ensuite laisser Reed Richards seul, à travailler sans relâche pour les derniers jours qu’il reste au monde. Pourquoi ne pas être avec ses compagnons et sa femme ? Pourquoi ne pas travailler avec les meilleurs esprits qui sont encore en vie ici bas ? Parce qu’il ne reste plus beaucoup de temps et que dans la Flèche, chaque minute compte s’il reste une mince chance de sauver ce qu’il reste à sauver.
La dernière balade de Beta Ray Bill : Personne n’est à l’abri et aucun monde ne peut y échapper. Même les Dieux sont en danger. Quand Beta Ray Bill reçoit un appel de détresse de Thor, il sait que la situation est grave. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi critique. Même Galactus n’avait pas fait des dégâts aussi énormes. Tout Asgard est dévasté avec des morts qui jonchent le sol…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection au très grand format Black, White & Blood s’attaque à un autre must de la firme : Marvel Zombies ! Et rien qu’à voir la sublime couverture de Gabriele Dell’ Otto, on se dit que cette appropriation est plus qu’alléchante. On se souvient tous de l’œuvre mère de Robert Kirkman, de ces entorses choquantes à la fiction et du dessin abominable de Sean Phillips. Même si la série a fait beaucoup de petits (parfois monstrueux), on sait au final que le thème zombies est inépuisable, et encore plus s’il touche les super-héros. Cette anthologie de mini-récits inédits le prouve de façon brillante. Et ça démarre très fort avec une saynète marquante de Garth Ennis. Le mélange des auteurs donne parfois un rendu irrégulier mais la plupart des histoires sont de qualité et n’ont pas à rougir de l’œuvre de départ. Ainsi, on sera soufflé devant le combat préhistorique de Shanna contre les non-morts, l’adaptation de Blade, l’extrême solitude de M. Fantastic ou le retour sanglant de la X-Force. On le sait, cette collection se démarque aussi par sa griffe visuelle. Et là encore, le thème zombie matche parfaitement avec le noir et blanc teinté de rouge sang. Chaque récit est un voyage graphique avec des styles très marqués et des audaces artistiques superbes. On alterne entre le dessin épuré de Stephano Landini à celui, plus ténébreux, de Justin Mason en passant par des styles faussement rétro. Du très grand art qui trouve sa quintessence avec la sublime parenthèse de Peach Momoko qui n’a pas son pareil pour « japoniser » les super-héros. Dommage que ce soit aussi court car à la fin de la lecture, on a encore très faim…